A partir de 16 ans.
Seule en scène et nue, Annabel Guérédrat, se livre à des rituels, revêt des peaux, prend des habits hétéroclites, joue des lumières et des masques pour composer une galerie de sorcières, de « brujas ».
En cinq tableaux, la performeuse se transforme, tour à tour, en punk à talons, puis se livre à un rituel au milieu d’un cercle de bougies ; plus tard, elle sera en maillot de base-ball, masquée de noir ou encore la peau luisante et pailletée.
Elle multiplie les contrastes, les langues (le titre en témoigne), détourne les objets, confronte les musiques, de Vivaldi à Nina Hagen… Elle danse les sorcières pour « orienter son désordre initial vers une forme de partage, pour être dans le vivant, dans la transformation ».
Elle nous conduit, au cœur d’une histoire plurielle mais dans une même géographie caraïbe, dans le monde des rites, de l’initiation et de la purification, de la prédiction et de la provocation, du déguisement et de la parade, de la rébellion et de la dénonciation, des symboles et d’un érotisme implicite.
159 avenue Gambetta 75020 Paris