Nous sommes le premier décembre, il neige. Dans sa chambre, les clients, tous des hommes, défilent. Pas de sexe dans l’établissement. Shiori est payée pour veiller sur le sommeil de ses clients. Chacun de ces hommes traîne son fardeau, ses fantasmes, ses faiblesses...
Un vieux voudrait qu’elle l’aide à se suicider ; un chef d’entreprise licencié tente de l’étrangler ; de jeunes étudiants songent à la violer, un fan insomniaque de Takeshi Kitano ne cesse de lui rejouer la grande scène de sa rencontre avec le Maître du cinéma japonais... Andrew éveille en elle l’amour... mais finit par se dérober...
Journal d’une jeune femme qui fait un métier impossible, Doll is mine trace l’itinéraire d’une vie à la dérive. Shiori veille dans l’obscurité. Dans la noirceur des obsessions que la nuit suscite, elle est un reflet de lumière. Elle a tout perdu, n’a plus de père, n’a plus de chez-soi, n’a plus de repères... et pourtant c’est à elle que revient la tâche de veiller sur tous ces hommes. Dans une Maison où d’autres jeunes filles comme elle mènent une existence périlleuse elle garde un temps l’espoir avant de sombrer, la veille de Noël...
À travers le journal de Shiori, se dessine en creux la crise profonde que traversent les hommes, (pères, Grand-pères, maris, fiancés...) leur misère, leur déchéance, leur honte, leur difficulté à assumer un rôle quelconque, aujourd’hui.
Le jeux de l'actrice est pariculierement bien accompagne et renforce par la musique et le chant qui ne servent pas seulement de fond mais avance l'histoire.
Pour 1 Notes
Le jeux de l'actrice est pariculierement bien accompagne et renforce par la musique et le chant qui ne servent pas seulement de fond mais avance l'histoire.
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