À voir en diptyque les dimanches avec Diptyque #1 : Une jolie robe
Franck est allergique au mauvais goût et à l'autorité. Ce qui, depuis l'enfance, lui cause régulièrement des ennuis. Même avec la justice. Après une soirée mouvementée, à trois heures du matin, cet amoureux de la littérature et des costumes sur mesure attend avec impatience celle qu’il considère comme la femme de sa vie...
Deux monologues, écrits par l’un des dramaturges anglais les plus doués de sa génération, pour deux hommes aux antipodes l’un de l’autre, l’un cintré dans un costume impeccable et l’autre flottant dans son pyjama, avec comme seul point commun l’attente au cœur de la nuit, propice à toutes les confessions…
Deux hommes passent aux aveux. Et de leurs confessions, Andrew Payne, plus Bacon que Gainsborough, construit deux portraits en miroir inversé : Jean-qui-rit et Jean-qui-pleure.
Le premier, qui joue à la victime souriante, se découvre un redoutable joueur d’échecs ; le second, masse impressionnante de violence brute, finit par dévoiler son raffinement, sa fragilité, son dandysme et sa confiance (bien mal placée) dans la femme qu’il aime.
Faut-il en pleurer, faut-il en rire ? Les deux peut-être. Et doit-on leur accorder l’absolution ? C’est moins sûr.
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