Médaille d’or ex aequo avec Stern-Rose-Istomin ! À la recherche de la meilleure gravure du Trio opus 49 de Mendelssohn, dont Schumann comprit immédiatement qu’il « réjouirait nos petits-enfants et arrière-petits-enfants pendant de longues années encore », la Tribune des critiques de disques de France Musique distinguait en 2015 le deuxième enregistrement des Wanderer comme « la grande version moderne ». Pour fêter ça, les Français invitent l’ami Christophe Gaugué à les rejoindre le temps d’un quatuor. Ce sera l’Opus 47 du mari de Clara Wieck, laquelle refusa d’abord de l’inclure à son répertoire de concertiste. Erreur ! La pièce passe pour l’une des plus subtiles et raffinées écrites pendant la poussée de fièvre chambriste du cher Robert, qui dura toute cette année 1842.
Mendelssohn Trio pour piano, violon et violoncelle n° 1 op. 49
Schumann Quatuor pour piano et cordes op. 47
15, avenue Montaigne 75008 Paris