« L’exploration des richesses musicales que recèle l’œuvre de Beethoven est sans fin ; et pourtant, le plus fascinant reste que sa musique nous parle si directement, en tant qu’êtres humains. Ce qui semble animer au premier chef cette musique, c’est l’aspiration de l’homme vers la liberté, son désir insatiable de faire reculer ses limites, et en même temps d’apprendre la vérité sur lui-même. »
C’est ainsi que les musiciens du Quatuor Belcea évoquaient l’aventure de leur intégrale discographique des quatuors de Beethoven (Alpha). Un corpus magistral qu’ils revisitent cette saison au cours de six rendez-vous dominicaux : quatrième étape où les musiciens poursuivent l’exploration de l’opus 18 puis entament celle de l’opus 74 à la tonalité joyeuse en mi bémol majeur, et dont le surnom « Les harpes » est dû aux nombreux pizzicati du premier mouvement. Enfin, les voilà abordant le n° 1 de l’opus 59, l’un des plus personnels et « modernistes » du musicien. Il y a un avant et un après l’opus 59 dans le catalogue des quatuors de Beethoven.
Enfant de moins de 9 ans : billet gratuit à retirer au contrôle le matin du concert.
À voir également Intégrale des quatuors à cordes de Beethoven 1, Intégrale des quatuors à cordes de Beethoven 2, Intégrale des quatuors à cordes de Beethoven 3, Intégrale des quatuors à cordes de Beethoven 5 et Intégrale des quatuors à cordes de Beethoven 6.
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