Chinoiseries

Jean-Claude Leguay et Christine Murillo en voisins de palier !
Après Les Pâtissières, Nabil El Azan met en scène les formidables Christine Murillo et Jean-Claude Leguay dans une comédie douce-amère sur deux voisins solitaires qui aimeraient bien se rencontrer.
  • Couple d’un genre inédit

Deux voisins de palier, Mme Potée et M. Chiton. Mme Potée aime se brider les yeux pour apparaître telle une chinoise. M. Chiton souffre d’une tare familiale : on ne le remarque jamais.

Ils vivent seuls, aimeraient bien se rencontrer, pourquoi pas s’aimer. Alors ils se tournent autour, s’épient, se croisent dans l’ascenseur. Mais y a-t-il un ascenseur dans l’immeuble ? D’ailleurs sortent-ils de chez eux vraiment ?

Chez Madame Potée un drôle de truc traîne dans le placard. Et Monsieur Chiton a dû trop regarder Psychose. Ainsi va ce couple d’un genre inédit, de coups croisés en coups manqués.

Jusqu’au jour où Mme Potée décide de tenter le tout pour le tout en s’envolant vers M. Chiton.

  • La presse

« Une épatante mise en scène de Nabil El Azan [...] il a judicieusement composé un duo de haute volée, Christine Murillo et Jean-Claude Leguay. Tous deux sont époustouflants et désopilants, lui en névrosé inquiétant, elle en exubérante hurluberlue, et dispensent de grands moments d'anthologie [...] Du grand art. » Froggy's Delight

« Fabuleux et extravagants « bourrichonneurs », Christine Murillo et Jean-Claude Leguay sèment le doute, brouillent les pistes, « chinoisent » comme larrons en foire, [...] ils font de leurs chinoiseries un moment de théâtre loufoque et poétique à ne pas manquer. » Webthéâtre

« On y rit, on y pleure et on en sort absolument bouleversé. Les deux personnages sont incarnés avec un brio par Christine Murillo, fine et truculente, et par Jean-Claude Leguay, irrésistible en névrosé apeuré. Leur dialogue tour à tour pétillant, grinçant, décalé, poétique, tendre ou violent emmène les spectateurs encore plus loin sur le chemin d'une humanité. » L'Orient-le-Jour

« Christine Murillo, exquise, et Jean Claude Leguay nous procurent l’un et l’autre beaucoup d’émotion. L’auteur, Evelyne de La Chenelière a cette petite folie dans laquelle la création canadienne excelle. Son écriture est précise, vive, drôle, ludique, décalée, loufoque. La mise en scène est remarquable. » Culture-Tops

« Le texte d’Evelyne de la Chenelière séduit incontestablement par son originalité et sa tendresse. On devine le plaisir gourmand de Nabil El Azan à le mettre en scène. Christine Murillo et Jean-Claude Leguay sont proprement excellents, ils apportent une espièglerie et une réelle émotion à leur partition. » Pariscope

« Un spectacle hors du commun comme on les aime. Une folie de rêve éveillé, déguisé en histoire d’amour à dormir debout, plongé dans l’absurde et dégoulinant de drôlerie. On sort de ce spectacle surpris et ravi. Un petit bijou de loufoquerie, un délice de délire à ne pas manquer ! » Spectatif.over-blog

« La situation est drôle, propice à une pièce à la fois touchante et absurde. » Théâtral Magazine

« L'écriture de la jeune auteure québécoise est pleine de fantaisie. Le style est décalé, nerveux... » Télérama sortir

« On rit de cet empilement de situations ubuesques. » Sceneweb

« Nabil El Azan a su mettre en scène cette pièce atypique, et d’une grande liberté de ton, en impulsant chez les acteurs un jeu tout en finesse. Sans craindre le grotesque et tout en ménageant des suspensions poétiques. » Théâtre du blog

  • Notes & extraits

L’histoire est simple : Monsieur Chiton et Madame Potée, voisins d’étages, vivent chacun dans la plus grande solitude, et semblent faits l’un pour l’autre. Ils se croisent tous les jours, et pourtant ils n’arrivent pas à se rencontrer. Je voudrais que Monsieur Chiton ait les bras un peu trop longs. Il a la cinquantaine, mais ses bras lui donneraient un peu l’air adolescent. Je voudrais que Madame Potée porte des tenues extravagantes jurant avec sa timidité, donc des vêtements très colorés, avec des motifs chinois. Elle aussi a la cinquantaine. Leur isolement est entre autres symbolisé par la singularité de leur apparence, de leurs habitudes, de leur façon de se déplacer, de manger, de parler, de penser.

Monsieur Chiton et Madame Potée sont des étrangers. Cependant, j’aimerais qu’il y ait sur scène des images très claires d’une intimité mystérieuse entre eux. Des brèches. Presque des accidents. Comme s’ils s’inventaient des souvenirs d’une vie commune qu’ils auraient eue. Ainsi ils peuvent vivre devant nous des instants dont on devine tout un passé commun, une connaissance pointue de l’un et l’autre, sans qu’on puisse identifier clairement s’il s’agit d’un fantasme, d’une projection dans l’avenir, ou encore d’un jeu qu’ils s’inventent. J’aime, autrement dit, que l’intimité côtoie l’anonymat. Ils sont des anonymes, des étrangers, intimes malgré eux.

Évelyne de la Chenelière

Ce qui séduit d’emblée dans Chinoiseries, c’est sa proposition formelle. La pièce ne ressemble à rien de connu. Tout y est décalé, distordu, inédit. Les personnages d’abord, avec leur allure tout droite sortie d’une fantasmagorie de bande dessinée. Cette façon de parler d’eux à la troisième personne, comme des récitants d’eux-mêmes, puis de revenir au je, comme si de rien n’était. Leur discours ensuite, nerveux, ramassé, tout à la fois familier et étrange. Leurs actes hilarants, inattendus, voire fantastiques. La situation enfin (si tant est que l’on puisse mettre un terme final à quoique ce soit ici) : voilà deux êtres de ce monde, si loin de nous, si proches, qui se « collent » l’un à l’autre, qui se parlent, qui se touchent, mais sans jamais se rencontrer ! Rien que pour ça, il y a de quoi mettre en appétit le metteur en scène (tordu) que je suis. Voilà une sacrée équation à résoudre en effet, comment se voir et se toucher sans se rencontrer ? S’il n’y avait que cela ? Mille et un autres casse-tête (chinois) à résoudre dans cette pièce gigogne et bouffonne à la fois, où démêler le vrai et le faux n’est pas qu’une problématique métaphysique. Mais proprement scénique.

Avec la Mumu (Christine Murillo que je retrouve avec bonheur après Les Pâtissières) et Loulou (Jean-Claude Leguay que je guette depuis un bon moment sur les scènes), deux acteurs rompus au jeu décalé donc, nous allons nous confronter à la démesure de ce couple infernal, extraordinairement ordinaire.

Nabil El Azan

Sélection d’avis du public

Loufoquerie émouvante Par SeverineV - 12 mars 2016 à 09h27

C'est loufoque à souhait, excellemment joué (Madame Potée est inénarrable!), on rit mais le sujet est grinçant, cruel ... on en parle en sortant; on se dit que l'on a tous probablement des Monsieur Chiton et des Madame Potée autour de nous... Coup de chapeau pour la mise en scène, les costumes... Bravo !

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Loufoquerie émouvante Par SeverineV (6 avis) - 12 mars 2016 à 09h27

C'est loufoque à souhait, excellemment joué (Madame Potée est inénarrable!), on rit mais le sujet est grinçant, cruel ... on en parle en sortant; on se dit que l'on a tous probablement des Monsieur Chiton et des Madame Potée autour de nous... Coup de chapeau pour la mise en scène, les costumes... Bravo !

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
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Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 8 mai 2016

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