Bruno Salomone - Euphorique

du 20 septembre au 31 décembre 2016
1h30

Bruno Salomone - Euphorique

Le retour attendu (et apprécié !) de Bruno Salomone avec son nouveau seul en scène.
N’avez-vous jamais rêvé de pouvoir rire de tout, tout le temps ? Et bien lui il l’a fait... Voici l’histoire de Golri, l’enfant né en riant... Le retour tant attendu de Bruno Salomone avec son nouveau one man show !
  • Une histoire folle

Imaginez-vous rire de tout, tout le temps, en permanence, même en cas de coup dur ? A priori cela ressemble à une vie idéale... pour vous ? Mais pour les autres ? Vu à la fois comme un monstre, un messie, une star, un cobaye de laboratoire, un cadeau, une plaie, un punching-ball, un demeuré, un homme idéal...

Voici l’histoire de Golri, l’enfant né en riant...

« Meilleur One Man Show » Globes de Cristal 2017

  • La presse

« A la fois homme-orchestre et pitre formidable, Bruno Salomone se glisse dans la peau de tous ceux qui vont croiser l’itinéraire de Golri. Il se fond avec brio dans des dizaines de personnages hauts en couleur, prenant un plaisir fou et communicatif à nous entraîner dans le tourbillon de cette histoire insensée. » Sandrine Blanchard, Le Monde

« Bluffant ! Un talent fou, on adore ! » Le Parisien

« Un spectacle unique et joyeux » Le Figaro Magazine

  • Une histoire racontée par 43 personnages

Assister au spectacle Euphorique, c’est embarquer à bord d’une histoire folle, celle de Golri, le premier enfant né en riant, racontée par 43 personnages. On passe d’un personnage à l’autre sans même se demander comment, à l’aide de transitions comme des coutures imperceptibles. Ce sont des gestes, des mouvements, des bruits, des mots bien choisis, qui nous font glisser d’une scène à l’autre, sans que nous ne ressentions la moindre rupture, ni de rythme, ni de propos. Impossible de savoir où nous emmène Bruno Salomone avant d’y être. Une telle fluidité sur une durée d’1h30 relève du tour de force.

L’acteur habité, presque possédé, s’oublie et devient instrument, il s’amuse de tous ces drôles d’individus qu’il a imaginés et il est littéralement traversé par ses personnages.

Qui sont ces 43 personnages ? Ce sont les hommes et les femmes qui croisent le chemin de Golri. Il y a l’obstétricien qui l’aide à venir au monde, sa mère, son père, un père adoptif, des journalistes, des prêcheurs, une prof de self défense, un hypnothérapeute, un neurologue… Tous font partie du monde d’aujourd’hui, tous sont surtout dotés d’un très haut degré de fantaisie, voire de folie.

Ils sont singuliers et leurs caractéristiques suffisamment développées pour qu’on ne se pose pas de questions et qu’on y croit… d’une certaine façon.

Dès qu’un personnage intervient, on le voit, il existe vraiment. Sur cette scène vide, où seule une chaise est posée, chaque personnage allume notre imaginaire et l’on arriverait presque à deviner des décors, des costumes ou encore des personnages secondaires. La magie opère.

Tel qu’il est écrit, le spectacle permet de créer des interactions fortes entre les personnages, de provoquer des confrontations. Dans Euphorique, les personnages ne sont pas simples, ils sont souvent doubles, comme, par exemple, Monsieur Saturnin, la kaïra chez qui Golri nourrisson déboule, sans prévenir, à bord d’un colis postal. L’opposition entre la kaïra de banlieue - solitaire et taciturne - et Golri - l’enfant qui rayonne et rit en permanence - génère un contraste. Devenu père adoptif, Monsieur Saturnin se transforme, évolue, devient progressivement plus empathique et fait ainsi progresser la narration. Le rire de Golri fait vaciller les contours des personnalités.

Dans Euphorique, les mondes s’entrechoquent pour se révéler les uns aux autres. Aucune de ces rencontres, pourtant improbables, ne surprend. On est loin, bien loin des clichés et tous les milieux se croisent. C’est aussi le cas entre Mickael d’Amour, l’ex-star de variété dépressive et Golri. Là encore, ce choc des mondes génère des interactions surprenantes et l’on finit par se demander si le plus pénible est de rire en permanence ou de voir tout en noir.

Comment Bruno Salomone a-t-il bien pu s’y prendre pour inventer tous ces personnages savoureux ? Il semblerait en tout cas qu’il ait comme moteur le plaisir de les interpréter, de les incarner et de les laisser s’emparer de lui. Un plaisir qu’il partage généreusement avec ses spectateurs, un plaisir communicatif.

Quels thèmes sont explorés ? Les thèmes de la vie, des thèmes durs parfois, comme l’abandon ou la drogue, mais aussi la paternité, les médias, le monde du divertissement, les thérapies à la mode…

Mais rien n’est grave, comme sous l’effet d’une force centrifuge créée par la belle énergie du texte et du jeu de l’acteur, on reste à distance de la gravité. Pas question d’être sérieux ! L’acteur danse sur la dérision, joue avec les mots comme un enfant avec de la pâte à modeler, il s’offre même des parenthèses totalement absurdes comme ces quelques minutes à mimer des animaux, sans raison, juste pour le plaisir, le sien et le nôtre.

Pourquoi la légèreté l’emporte-t-elle haut la main sur la gravité sous-jacente ? D’abord parce qu’on va voir ce spectacle pour rire ! Mais aussi parce que pour Bruno Salomone, il n’est pas question de faire la morale, ni de juger ses personnages. La tendresse de l’auteur à leur égard est souvent palpable. Comme nous tous, ils font ce qu’ils peuvent ces gens-là, dans la vie. Et lorsqu’ils sont surpris par le rire de Golri et sa façon à lui d’appréhender la vie, ils évoluent… ou pas.

À qui s’adresse Euphorique ? A tous, absolument tous les publics, tous âges, tous styles, tous genres confondus. Un peu comme un film labellisé Pixar, Euphorique offre plusieurs niveaux de lecture, à chacun de trouver le sien et sa propre interprétation. C’est un spectacle fondamentalement rassembleur, dans une période où tout est fait pour diviser… Golri, en trimballant son rire d’un personnage à l’autre, pose des questions et propose quelques réponses. Qui sait, Golri nous suggère peut-être d’écouter plus qu’on ne le fait, les gens qui rient, dans un monde où l’on regarde, voyeurs, beaucoup ceux qui pleurent.

Nathalie Cuman


Sélection d’avis du public

Decevant Par Celine G. - 9 novembre 2019 à 17h06

Humoriste que j’avais apprécié dans son spectacle précédent. Pour moi, celui ci est totalement raté et ringard et ne m’a même pas fait sourire. Très déçue!

humour qui date Le 9 octobre 2017 à 00h06

Humoriste que j'avais beaucoup apprécié pour son côté décalé lors du dernier spectacle ( cochon d inde) , mais qui se révèle malheureusement dans un humour ringardisé faute de créativité. Des personnages vus cent fois ( le médecin nazi à l'accent allemand, le caillera qui parle en verlan, la cagole, le papé marseillais, le présentateur homo, le journaliste qui zozote, etc ... ) On sourit, et c'est une belle performance, mais cela ne suffit pas !

Par Nora M. - 10 décembre 2016 à 12h34

excellent moment entre amis!

Golri apprend à pleurer Par Jean-Jacques G. - 2 novembre 2016 à 08h29

De la folie très intelligente, un rapport au public très au point: on est un peu chahuté, mais sans méchanceté, on n'est ni agressé ni racolé, à la réflexion même la possibilité pour ceux qui en ont envie de se poser des questions sur le rire et certes sur les raisons de rire, mais aussi sur son lieu - où est le rire, chez le comique, chez le spectateur? Bref, c'est très recommandable.

Synthèse des avis du public

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Decevant Par Celine G. (1 avis) - 9 novembre 2019 à 17h06

Humoriste que j’avais apprécié dans son spectacle précédent. Pour moi, celui ci est totalement raté et ringard et ne m’a même pas fait sourire. Très déçue!

humour qui date Le 9 octobre 2017 à 00h06

Humoriste que j'avais beaucoup apprécié pour son côté décalé lors du dernier spectacle ( cochon d inde) , mais qui se révèle malheureusement dans un humour ringardisé faute de créativité. Des personnages vus cent fois ( le médecin nazi à l'accent allemand, le caillera qui parle en verlan, la cagole, le papé marseillais, le présentateur homo, le journaliste qui zozote, etc ... ) On sourit, et c'est une belle performance, mais cela ne suffit pas !

Par Nora M. (1 avis) - 10 décembre 2016 à 12h34

excellent moment entre amis!

Golri apprend à pleurer Par Jean-Jacques G. (1 avis) - 2 novembre 2016 à 08h29

De la folie très intelligente, un rapport au public très au point: on est un peu chahuté, mais sans méchanceté, on n'est ni agressé ni racolé, à la réflexion même la possibilité pour ceux qui en ont envie de se poser des questions sur le rire et certes sur les raisons de rire, mais aussi sur son lieu - où est le rire, chez le comique, chez le spectateur? Bref, c'est très recommandable.

Exceptionnellement drôle Par Laetitia H. (1 avis) - 19 octobre 2016 à 14h53

A voir, on passe un vrai bon moment de détente et d'amusement. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas rigoler comme ça... Merci Bruno Vraiment EUPHORIQUE

GOLRI Le 15 octobre 2016 à 09h53

Drôle, hilarant et déjanté, du grand Salomone

Un retour plus que réussi ! Par Second S. (1 avis) - 30 mai 2016 à 11h31

Depuis le temps qu'on attendait le retour de Bruno Salomone sur les planches, quel plaisir ! Non seulement il réussit l'exploit de tenir une quarantaine de personnages avec un vrai fil conducteur, mais il le fait en intégrant des personnages que l'on adorait dans ces anciens spectacles. Cette histoire se tient, on rit (beaucoup), on est ému (plus que je ne pensais) et on ressort avec une vraie envie de sourire à la vie. A NE PAS MANQUER si il passe près de chez vous :D

Informations pratiques

Théâtre du Petit Montparnasse

31, rue de la Gaîté 75014 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montparnasse Salle climatisée
  • Métro : Gaîté à 135 m, Edgar Quinet à 200 m, Montparnasse Bienvenüe à 324 m
  • Bus : Gaîté à 155 m, Gare Montparnasse à 203 m, Jean Zay - Maine à 244 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre du Petit Montparnasse
31, rue de la Gaîté 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 31 décembre 2016

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