Maïa a pour origine maïeutique, le nom de la mère accoucheuse
La dame de Maïa vient de l’air, d’en haut, d’un arbre dans lequel j’ai accroché ma balançoire en tissu et j’ai dansé… Elle s’est nourrie de cet arbre, de la pluie, du vent, du froid et du soleil. Elle s’est nourrie du silence.
Maïa explore le chemin de vie qui naît au sein du ventre maternel, de ses mouvements harmonieux, lents et rassurants, et même vers la chute de la lumière, la découverte des nouveaux appuis du sol, le curieux apprentissage des pas. Je cherche à réconcilier le haut et le bas, l’essentiel et l’existentiel par un retour à la matrice - symbolisée par le drap - à travers une danse au sol enfin apaisée.
Armelle Devigon s’est tout d’abord fait connaître par une création où se mêlaient danse et art du cirque, acrobaties et danses aériennes. Au cœur de nos villes, suspendue à la branche d’un arbre, elle évoluait avec légèreté. Elle composait avec l’arbre et le vide. Elle se jouait du danger de la chute. Tel un fœtus, elle flottait à quelque six mètres au-dessus de nos têtes… « Que l’on oublie le drap qui me sert de support, que l’on ne voit plus que moi, en apesanteur... » Elle nous revient avec une pièce nouvelle qui a demandé plus de deux ans de travail. Le drap à nouveau, l’apesanteur recherché, et, comme pour la première fois, la naissance du mouvement au sol…
5, rue du Plateau 75019 Paris