Originaire de Saint-Pétersbourg, formé à Moscou puis à Madrid et Paris, celui que l’on a souvent qualifié de « nouvel Horowitz » pour ses interprétations du répertoire russe et romantique (Liszt tout particulièrement), aime prendre son temps. « La virtuosité c’est jouer pianissimo » précise-t-il même. Après une entrée fracassante dans le circuit international à la fin des années 90, brillamment illustrée par un premier album de transcriptions (exercice dans lequel il excelle depuis longtemps) et un récital à guichet fermé à Carnegie Hall, il a depuis volontairement décidé de ne donner qu’une quarantaine de concerts et récitals par saison et choisit ses enregistrements avec une haute exigence. Le Théâtre des Frères Perret fait désormais de ses haltes chaque saison et on ne peut que s’en réjouir.
Au programme
Liszt Sonnet de Pétrarque n° 123, La Lugubre Gondola S. 200/2
Saint François d’Assise : La prédication aux oiseaux S. 175/1
Ballade n° 2 S. 171
Schumann Marsch et Abendmusik, extraits de Bunte Blätter op. 99,
Humoreske op. 20
15, avenue Montaigne 75008 Paris