Celui que l’on a souvent qualifié de « nouvel Horowitz » pour ses interprétations du répertoire russe et romantique (Liszt tout particulièrement), aime prendre son temps. « La virtuosité c’est jouer pianissimo » précise-t-il même. Il fait une entrée fracassante dans le circuit international à la fin des années 90, brillamment illustrée par un premier album de transcriptions (exercice dans lequel il excelle depuis longtemps) et un récital à guichet fermé à Carnegie Hall. Puis… prend son temps.
Cinq années se sont écoulées entre son magnifique album Liszt et son opus suivant consacré au compositeur catalan Monpou. Le programme de son nouveau récital de cette saison invite à un voyage aboutissant sur les bords de la Néva.
Schubert : Sonate en mi majeur D. 157
Six Moments musicaux op. 94 D. 780
Rachmaninov : Prélude op. 3 n° 2, Prélude op. 23 n° 10,op. 32 n° 10
Romance op. 21 n° 7 (arrangement d’Arcadi Volodos), Sérénade op. 3 n° 5, Etude-tableau op. 33 n° 3,
Scriabine : Mazurka op. 25 n° 3, Caresse dansée op. 57 n° 2, Enigme op. 52 n° 2, Deux Danses op. 73, Vers la flamme op. 72
15, avenue Montaigne 75008 Paris