Alexandre Tharaud n’aime jouer que pour se mettre en danger : qui d’autre prendrait le risque de visiter dans un même programme trois mondes aussi éloignés ? De l’explosion de rythmes et de couleurs de Scarlatti, imprégné par la lumière de l’Italie de l’Espagne, à l’austérité de Webern, tout d'ellipses et de silences, il y a un abîme qu’on ne peut franchir que sur la corde raide. Beethoven joue le médiateur entre ces deux univers avec une avant-dernière sonate qui tient à la fois du classicisme et du visionnaire.
Ludwig Van Beethoven :
Sonate n°30 en mi majeur opus 109
Vivace ma non troppo
Prestissimo
Andante
Fantaisie en sol mineur opus 77
Adagio
Allegro non troppo
Allegro con brio
Adagio
Allegretto
Anton Webern :
Variations opus 27
Sehr mässig (très modéré)
Sehr schnell (très vite)
Ruhig fliessend (tranquille et coulant)
Entracte
Domenico Scarlatti :
Sonates K.64, K.9, K.72 K.132, K.29, K.380, K.3, K.514, K.481, K.141
15, avenue Montaigne 75008 Paris