Sa timidité et son apparente fragilité ne doivent pas faire douter de son ambition, réelle, et de sa volonté, qui jamais ne vacille. Peu satisfait de lui, chacune de ses interprétations est pourtant profondément murie et, quel que soit le répertoire abordé, étonne toujours par son degré d’achèvement. Parmi les pianistes de sa génération, le vainqueur en 2009 du concours Clara Haskil se pose avant tout en romantique, habité par les visions de Schumann, Schubert et Brahms. Avec une sensibilité frémissante, il retranscrit toute la gamme de sentiments, tourmentés ou pleins d’énergie, des Davidsbündlertänze du premier et l’épopée quasi-cosmique de l’ultime sonate du deuxième.
Adam Laloum ? La grâce et le souffle.
Au programme
Schumann : Davidsbündlertänze, 18 pièces op. 6
Schubert : Sonate n° 23 D. 960
15, avenue Montaigne 75008 Paris