Zani Diabaté

Zani Diabaté

Danseur, acrobate, instrumentaliste émérite et chef d’un orchestre, le Super Djata Band, Zani Diabaté a évolué au son des instruments et au rythme imprimé par le destin.

Né vers 1949 à Bamako dans une famille de griots de pure tradition, l’homme ne pouvait en effet échapper à son destin. A l’âge où généralement les enfants prennent le chemin de l’école, Zani commence à montrer de vrais dons de percussionniste… Son père balafoniste ne s’y trompe pas et l’encourage. C’est ainsi que, chaque vendredi, on voit ensemble le père et le fils jouant du balafon, accompagner à la grande mosquée de feu Moridié Nia. Rares sont ceux qui, comme lui, peuvent jouer de tous les instruments.

Il rejoint le Ballet National malien en 1963, y chante, danse et joue de la guitare, de la kora, du balafon et de la percussion. Il en est aujourd'hui le directeur. En 1969, il crée le Super Djata Band, l’un des groupes les plus populaires de Bamako, dont il devient chef d’orchestre et guitariste.

Il a travaillé entre autres avec Mathilde Monnier dans le spectacle Pour Antigone pour lequel il a composé la musique avec Christophe Séchet.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Zani Diabaté

Une Iliade

Chapiteau d'Adrienne - ancienne localisation, Paris

du 6 au 31 oct. 2009
1h45
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : René Zahnd
  • Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté
  • Avec : Aïni Iften, Sabine Pakora, Laëtitia Favart, Amanda Cepero Rodríguez, Dramane Dembélé, Zani Diabaté, Emmanuel Dorand, Julien Favart, Beno Sanvee, Saintrick, Pierre Rosat
Née dans la Grèce archaïque et attribuée au père des poètes, l’aède Homère, L’Iliade raconte une partie du siège de Troie. Or certaines histoires se moquent des siècles, et l'un des miracles du théâtre est d’ancrer toute chose dans l’ici et le maintenant : imaginons une place de village, à une époque par forcément très éloignée de la nôtre. On s’y côtoie, on échange quelques propos, on colporte les derniers événements. Il est notamment question d’une femme que deux hommes convoitent... Après tout,  le coryphée des Grecs est-il si différent du conteur africain ?