Sevdije Ahmeti

Sevdije Ahmeti

Professeur de documentation et de bibliographie à l’Université de Prishtina, capitale du Kosovo, Sevdije Ahmeti s’engage à partir de 1987 pour les droits des femmes et des enfants. Révoltée par la propagande serbe contre les femmes albanaises, appelées « machines à laver », Sevdije Ahmeti invite les gens à venir constater d’eux-mêmes à Prishtina qu’elles sont sensibles, éduquées et souvent diplômées.

En 1989, Sevdije Ahmeti est membre du Conseil des droits de l’homme à Prishtina quand elle est chassée de la Bibliothèque de l’université, où elle travaille, suite aux lois de « différenciation ». Elle fonde, en 1983, avec son amie médecin Vjosa Dobruna le Centre de protection des femmes et des enfants qui reçoit le soutien du siège bruxellois de l’Organisation mondiale de la Santé. Elle obtient en 1998 deux ordinateurs et un appareil photo de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. Munie de ce mince équipement elle devient la voix d’un peuple privé de parole et témoigne des violences sur les hommes, les femmes et les enfants du Kosovo. Grâce à un fichier de 1 500 adresses électroniques, elle donnera au monde entier une information brute sur la guerre.

Sevdije Ahmeti est décédée le 19 novembre 2016.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Sevdije Ahmeti

Je ne suis pas une arme de guerre

Petit Gymnase, Paris

du 28 nov. 2017 au 5 mars 2018
1h20
CONTEMPORAIN Pièce historique Pièce d'actualité Terminé
  • De : Sevdije Ahmeti
  • Adaptation : Safet Kryemadhi
  • Mise en scène : Zenel Laci
  • Avec : Anila Dervishi, Afrim Jahja
Le spectacle est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti, militante albanaise des droits de l’homme, durant la guerre au Kosovo.