C'est dans une ère post-socialiste que Kornél Mundruczó effectue ses études supérieures à l'Université de Budapest, en section cinéma.
Acteur à ses débuts, il réalise en 2000 This is Wish and Nothing More. Immédiatement reconnu, ce premier film marque le début d'une carrière fulgurante comprenant une dizaine d'œuvres (Pleasant Day, Johanna, Delta, White God...) témoignant toutes d'une exigence et d'un anticonformisme récompensés par les plus grands festivals, dont celui de Cannes.
Parallèlement à ce travail cinématographique, Kornél Mundruczó s'intéresse au théâtre. Comme ses films, ses spectacles s'attachent aux laissés pour compte, aux marginaux, « les seuls qui peuvent encore nous tendre un miroir ». Hyperréalistes et lyriques à la fois, ils mettent en lumière la part sombre et brutale de l'humanité et plongent le spectateur en eaux troubles. Son théâtre ne prend pas de gants pour aborder les sujets qui dérangent : secte totalitaire et société en mal de rêves dans La Glace ; violence et inceste dans The Frankenstein Project ; trafic d'humains et prostitution dans Hard to Be a God.
Accompagné de comédiens dont certains sont issus de la troupe du Krétakör formée par Árpád Schilling, Kornél Mundruczó a présenté au Festival d'Avignon Disgrâce en 2012.
Son film La lune de Jupiter a fait partie de la sélection du Festival de Cannes en 2017.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
MC93, Bobigny