« J’admire que Jeannine Worms ne tienne jamais sa plume d’une main distraite ni ne s’en serve avec désinvolture. Elle creuse. Elle s’enrôle dans la famille des archéologues qui fouillent leur propre sous-sol et s’émeuvent de celui des autres. Avocate des causes qui triomphent en appel, Jeannine Worms sait que les Muses veulent attendre et dédaigne l’immédiat. » Jean Cocteau
Française, née en Argentine, elle devient disciple de l’académicien Roger Caillois («Entretiens avec Roger Caillois», Ed. La Différence).
Licenciée de grec, de philosophie grecque, de sociologie, elle est, entre autre, diplômée d’espagnol et parle le portugais ainsi que l’anglais.
Proche de Jean Cocteau (dont elle avait présenté dans Le Figaro, à la demande de celui-ci, le recueil «Requiem»), elle est également amie de E.M. Cioran, de Eugène Ionesco et des nombreuses personnalités du monde de la culture.
Auteur d’une trentaine de pièces jouées au théâtre (Avec ou sans arbres, La Boutique, Le Calcul, Archiflore), à la radio (Le Téléphone sur France Inter, D’une Malédiction sur France Culture), à la télévision (Duetto, Les Empaillés...), traduites et jouées un peu partout dans le monde, (New York, Amérique Latine, Japon, Pologne, Italie, Danemark, Autriche, …), Jeannine Worms a également écrit des essais (Vies de la Mort - Recueil de cinq essais - Grasset, Gallimard, La Différence) ainsi que des romans (Un Magnolia - Gallimard) et des souvenirs (Album de La-Bas - La Table Ronde.)
De nombreux cours sont donnés dans le monde sur son théâtre et son œuvre, entre autre à Harvard, Portland, Cincinnati, Jérusalem, etc. et ses pièces sont régulièrement sélectionnées pour représenter la France sur les scènes internationales.
« Le théâtre de Jeannine Worms, sous un aspect résolument comique, simple, direct et apparemment quotidien révèle un fond tragique qui traduit une grande lucidité sur la nature humaine et l’idéalisme superflu de l’homme en quête d’un absolu illusoire.
Son style illustre l’énergie féroce et orgueilleuse que les homme déploient dans leur combat désespéré contre la mort et, finalement, contre le ridicule inhumain et injuste de leur condition. »
Thibaud Valerian
« L’humour ravageur et caustique de Jeannine Worms heureusement revitalise les pensées philosophiques sophistiquées qu’inclut son texte. La densité du propos, la concision du verbe, l’évidence de l’image font du « Téléphone » un véritable petit chef d’œuvre, d’ou l’urgence de sa création.» Albert-André Lheureux
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Essaïon, Paris