Nouvelle vague et rivage

du 25 au 29 mars 2008

Nouvelle vague et rivage

Une conception qui fait référence au mouvement cinématographique de la nouvelle vague et en propose tout à la fois un détournement et une amplification. Une transposition scénique et ludique au regard de la représentation d’une jeune femme d’aujourd’hui.

Nouvelle vague et rivage est la première pièce, le premier volet d’écriture d’un projet plus large intitulé Remake inclus.

Remake inclus c’est le titre de la trilogie. Un projet sur la durée qui me permet de travailler en mode sériel et d’étendre un geste artistique à travers différentes structures scéniques et dramaturgiques.

Partant de ce terme cinématographique, Remake, il est bien évidemment question de projection. Comment je projette mon corps dans cet assemblage continu, ce flot qui m’entoure ? Comment ne pas me noyer dedans, ne pas me fondre dans le décor ? Comment résister et me régénérer ? Je ne projette plus mon corps dans les images, mais ma peau, perméable, est devenue cet écran poreux ; ce sont désormais les images qui se projettent sur moi. Je suis devenu support. Récepteur, je ne peux qu’accueillir, tantôt subir, le déferlement d’informations et d’images que je tente de trier et de reconnecter les une aux autres. Je fais circuler le flux externe dans mon histoire, il se teinte de subjectivité, d’intime.

C’est de là que vient la forme de Nouvelle Vague et Rivage ; celle du montage. Une écriture combinatoire qui fait appel à différentes formes d’art. Le principe est celui de la déconstruction. Par déconstruction, il n’est pas question non plus d’esthétique du chaos. C’est à la fois la décomposition de la structure théâtrale classique, mais aussi la tentative de donner naissance à une nouvelle architecture, et ce, par le biais d’agencement de systèmes se combinant, et créant des liens.

Le Projet Remake s’approprie et retraverse des œuvres d’artistes sur divers supports. Des photographies, des films et des tableaux.

L’aveu des références (mais aussi sa critique par l’excès) est une des postures majeures du projet Remake inclus, il expose les coutures par ce concept d’abandon du modèle romantique de production culturelle privilégiant la création « ex nihilo ». Avouer ses références, c’est à la fois rendre hommage à ses pairs mais aussi désacraliser l’œuvre unique « canonisée » en poursuivant un échange avec l’histoire de l’art. Quoi qu’il en soit, il s’agit de récupération ludique et jouissive. C’est parfois insolent, jamais irrespectueux.

Dans cette première pièce d’une trilogie, avec la Nouvelle Vague pour toile de fond, Garance Dor conçoit une proposition scénique convoquant des icônes pop/rock autour de la question de la jeune fille. Elle reconstitue un paysage surmédiatique fragmentaire où se retrouvent accolées des figures de papier glacé qui se mettent à dialoguer. Le cinéma masculin singulier de la Nouvelle Vague se trouve renversé pour produire une pièce au féminin pluriel.

Quel est le point commun entre Michael Shumacher, Anna Karina, Bambi, Asia Argento, Barbie, Frédéric 5, Béatrice Dalle, Jamel Debbouze et Les demoiselles de Rochefort ? La réponse sera donnée au public…

Un spectacle de la compagnie Leprojetcollectif.

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Spectacle terminé depuis le samedi 29 mars 2008

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