Une saison en enfer

« Dans un univers sonore hallucinatoire Rimbaud se dédouble sur la scène du Théâtre de l’Opprimé. Deux comédiens se partagent le texte d’Une Saison en Enfer de manière improvisée. Ils se répondent, se cherchent, s’écoutent, parlent en chœur. Ils chantent et dansent. Ce n’est ni du théâtre, ni une récitation, mais un rituel poétique. La musique et les mots battent la cadence. Nous retournons à la vie : « Cris, tambour, danse, danse, danse (…) » Nous remonterons les âges de l’Histoire de France, de la Chrétienté et de la Science, nous dialoguerons avec le diable, plongerons dans les gouffres délirants de l’amour et de la beauté, et par delà l’Impossible, après la chute de l’Eclair et les derniers adieux, peut être célébrerons nous ensemble les lueurs de notre nouvelle aube. »

« Je voulais m’engouffrer dans la vie de la poésie, mais pour cela il me fallait traverser la poésie de la vie. » Blaise Cendrars dans La légende de Novgorod