Simone Tassimot

L'Archipel, Théâtre et Cinéma

Paris 10e

le 19 mars 2010

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Simone Tassimot

MUSIQUE & DANSE Terminé

Avec : Simone Tassimot

Gainsblues Et Caetera par Simone Tassimot.

« Interprète au parcours atypique, Simone Tassimot a été très vite séduite par l’univers des chansons de Fréhel, Damia, Marianne Oswald, Germaine Montero... Elle vient de consacrer un album aux chansons de Gainsbourg ».

Le projet Gainsblues

« Pourquoi Gainsblues ? Pour le plaisir de faire un jeu de mots, mais aussi pour chanter le blues. Mon pianiste Jérôme Destours est un improvisateur. Il vient du monde du jazz. Il est très talentueux. C’est un bonheur de travailler avec lui. Ce sont ses arrangements qui donnent cette couleur blues y à mon disque. Un fil rouge ? J’ai choisi des musiques qui swinguent pour le plaisir de me frotter au jazz (Ce mortel ennui, Il n’y a plus d’abonnés) et au latino (Ces petits riens). J’ai à peu près tout écouté, lu ses Intégrales, et j’ai trouvé des petits bijoux assez peu connus. Parmi mes préférées, il y a Les Bleus, Les Amours perdues, Dépression au-dessus du jardin, Les Nanas au paradis et Exercice en forme de Z, un "exercice de style" redoutable pour la diction... Cela fait plus de cinq ans maintenant que je chante Gainsbourg. J’ai produit mon CD moi-même (crise du disque oblige !). La pochette est belle (Dany Bliss, photos et cover). Je suis contente de l'avoir fait. »

Simone Tassimot

Précédé du photomontage "Rue de Verneuil" de Pierre Terrasson.
Jérôme Destours au piano et François Réau aux percussions

Gainsbarre s'est cassé de son fauteuil

« … de la rue de Verneuil depuis déjà presque 20 ans. Et il continue à nous provoquer chaque année depuis tout ce temps. Impossible de l’oublier même avec la meilleure volonté … Chaque année un petit malin nous le ramène devant la scène… La Cité de la Musique, l’Anniversaire de sa mort, sa vie héroïque, une expo de Pierre Terrasson, une bio, Tony Franck, une compilation, un album de Simone Tassimot etc... Peut on éviter l’incontournable. Faut dire que les meilleurs se sont tout de même barrés et sans laisser d’adresse. Par maladresse ?

J'ai fait ce petit montage photographique "Rue de Verneuil" en 1991 grâce à Bambou qui m’a ouvert sa porte. Une journée entière à errer dans "son" silence. Il dure 8 minutes et fera l'ouverture du concert de Simone Tassimot. »

Pierre Terrasson

La presse

« Simone Tassimot nous raconte un Gainsbourg aux deux visages. Le rythme est résolument jazz, mais le ton étrangement grave. Même les chansons les plus légères (...) deviennent avec l'art de la chanteuse le sourire du convalescent faisant un pied de nez au désespoir. Reprendre une chanson pour elle, ce n'est pas tout de suite réinterpréter. C'est d'abord faire entendre les mots, prononcer les phrases comme si elles étaient restées intactes (...). » www.lalalala.org

« La Fréhel des temps nouveaux, qui, après une première carrière forte en gueule dans la presse, a décidé de pousser la goualante sur des scènes de fortune et d’infortune, interprète Gainsbourg depuis toujours. Mais en y mettant des accents blues que Billie Holiday ne renierait pas. » Yann Plougastel, Le Monde