Rumeur et petits jours

Après le succès de son premier spectacle Le Signal du promeneur, le Raoul Collectif revient au Théâtre de la Bastille avec sa deuxième joyeuse création. On se précipite !
Après le succès du Signal du promeneur, le Raoul Collectif revient avec sa deuxième création très remarquée à Avignon. Les cinq comédiens belges convertis en chroniqueurs radiophoniques poursuivent joyeusement leur réflexion sur la relation entre l’individu et le groupe, questionnant ses réussites mais aussi ses limites. Jubilatoire !
  • La relation entre l'individu et le collectif

Autour de micros, dans un studio d’enregistrement d’une autre époque, les comédiens convertis pour l’occasion en journalistes, tel un îlot de résistants, nous invitent à assister à leur émission de radio. Ils déchantent très vite quand ils apprennent que la direction de la chaîne, en désaccord avec leur ligne éditoriale ambitieuse, décide d’arrêter la diffusion de l’émission. L’harmonie du groupe, déjà discordante, s’estompe alors peu à peu et les individualités se dessinent.

À travers cette bande de chroniqueurs, ce sont tous les mécanismes internes du groupe qu’interroge le Raoul Collectif, comme la codécision, l’unanimité, ou au contraire le désaccord et la discorde, mais aussi l’entraide et la propriété. Pour cette nouvelle création, le Raoul Collectif s’est inspiré, en les revisitant, de plusieurs groupes aux points de vue très différents sur le monde. Ceux-ci ouvrent la voie à l’imaginaire et aux histoires à la fois sérieuses, drôles et loufoques que nous servent ici les cinq comédiens, livrant, comme à leur habitude, un spectacle inventif et ingénieux. À travers des histoires à tiroirs qui s’entrecroisent et une narration non linéaire, ils laissent la porte ouverte à l’interprétation et à la construction personnelle du spectateur : « On aime bien laisser le spectateur travailler un peu, le perdre un moment et le rattraper juste quand il peut croire qu’il ne comprend plus rien », expliquent-ils.

En s’en prenant de manière cocasse et jubilatoire à notre monde matérialiste et ethnocentriste, le Raoul Collectif disperse subtilement ça et là dans ce nouveau spectacle des petits grains de sable, pour dérégler et enrayer les rouages de la société dans laquelle nous vivons collectivement, afin de mettre au jour ses travers. Finalement, qu’est-ce que « faire groupe » ?

  • La presse

« Le Raoul collectif offre [un] spectale à la fois très grand public, à mourir de rire, et âprement politique, sans jamais que le propos ne soit frontal. » Anne Diatkine, Libération, 22 juillet 2016

« Sarcastique et déglingué, le collectif belge met à sac les idées toutes faites avec un humour ravageur. Réjouissant. » Fabienne Pascaud, Télérama

« C’est à pleurer. L’humour acidulé cynique du Raoul Collectif peine même parfois à mettre à distance ce qu’il révèle. On dirait les Nuls… » Hervé Pons, Les Inrocks, 21 juillet 2016

« Il y a un peu de l’univers de Desproges et beaucoup des grandes émissions de débats comme « Le masque et la plume » ou « Apostrophe ». Et on se marre franchement. » Stéphane Capron, Sceneweb.fr, 20 juillet 2016

« On retrouve leur manière de se promener, de manière infra-ordinaire, surréalisante, et, pourrait-on dire, apathiquement loufoque, dans des questions importantes. Comme si l’apathie loufoque était tout ce qu’il pouvait rester à une génération de trentenaires effarée par le monde légué par leurs aînés. » Fabienne Darge, Le Monde, 20 juillet 2016

« On rit de l’absurdité des propos, on rit de la profondeur du sens qui donne le vertige parce qu’elle nous met face à notre faiblesse au moment où l’on voudrait contester ou même faire trembler les bases d’un système solidement installé. » Valentine Bonomo, Mouvement.net, 18 novembre 2015

« (...) spectacle drolatique, frais, léger, qui se revendique de la pensée contestataire de l'ex-situationniste belge Raoul Vaneigem, proche de Guy Debord. » Mathieru Perez, Le canard enchâiné, 9 novembre 2016

Sélection d’avis du public

Pour trumper la morosité Le 11 novembre 2016 à 14h12

C'est fin c'est drôle c'est intelligent merci aux cinq garnement qui nous a fait passer une si bonne soirée. Tina, comme disait la grande dame de la Soul, c'est un tournant !

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Pour trumper la morosité Le 11 novembre 2016 à 14h12

C'est fin c'est drôle c'est intelligent merci aux cinq garnement qui nous a fait passer une si bonne soirée. Tina, comme disait la grande dame de la Soul, c'est un tournant !

Informations pratiques

Théâtre de la Bastille

76, rue de la Roquette 75011 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Bastille Salle climatisée
  • Métro : Bréguet-Sabin à 377 m, Voltaire à 391 m
  • Bus : Commandant Lamy à 2 m, Basfroi à 243 m, Charonne - Keller à 244 m, Voltaire - Léon Blum à 384 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de la Bastille
76, rue de la Roquette 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 25 novembre 2016

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