Punk Rock

Paris 14e
du 8 janvier au 23 février 2013

Punk Rock

William et ses camarades préparent leurs examens d’entrée à l’Université. Chaque élève connaît des problèmes d’identité et d’aliénation dus au manque de structure dans leur vie familiale. Ce manque de repaires laisse apparaître bouleversements et violences.
  • Problèmes d'élèves

Dans la bibliothèque du lycée de Stockport, William et ses camarades préparent leurs examens d’entrée à l’Université. Ils subissent une très grande pression pour avoir les meilleurs résultats car la compétition est rude.

Chaque élève connaît des problèmes d’identité et d’aliénation dus au manque de structure dans leur vie familiale. Ce manque de repaires laisse apparaître bouleversements et violences.

Adaptation française Dominique Hollier et Adélaïde Pralon.

  • La presse

« Tanya Lopert s’est emparée avec infiniment de doigté de la pièce de Simon Stephens, dramaturge anglais qui anima des ateliers d’écriture dans ces foyers de violence que sont les prisons du Royaume. Alexandre Zambeaux interprète, avec un métier extrêmement sûr, le jeune paumé aux allures de psychopathe dont la sensibilité peu à peu éclôt. Ses trois partenaires -comme les éclairages d’Antonio de Carvalho- contribuent eux aussi à rendre le spectacle singulièrement attachant. » Télérama

« La qualité de la mise en scène de Tanya Lopert est à la hauteur de l'admiration qu'elle voue à l'auteur. Sa direction d'acteurs est exemplaire. Tous justes dans leur rôle, grâce à leur vitalité et leur générosité les comédiens nous transmettent une émouvante énergie en accord parfait avec celle de l'écriture de Simon Stephens. » Guy Flattot, France Inter

« La pièce est formidable. L’auteur Simon Stephens cerne au plus près les sentiments de ses personnages. Rien ne nous est épargné. Le spectateur est comme un voyeur. Tout est juste et plein d’émotion. Pour jouer une telle pièce, il faut des comédiens jeunes et sans faiblesse. Les quatre sont vraiment extraordinaires. Une telle maturité est impressionnante. Bravo aussi à l’éclairagiste qui a su faire des lumières magnifiques sur un plateau qui, d’habitude, fait difficilement rêver. Ceux qui aiment le théâtre réaliste seront comblés. » Figaro Magazine

  • Note d'intention

Depuis quelques années, ma passion du théâtre m’a conduite à partir à la découverte de nouveaux auteurs, à Paris, Londres et New York. J’ai découvert Simon Stephens par hasard en lisant un article dans un journal anglais. Il parlait de son expérience d’enseignant dans les prisons où il côtoyait des criminels violents.

J’ai eu envie de découvrir son univers et j’ai lu sa pièce Country Music pour laquelle j’ai eu un réel coup de coeur. Je l’ai d’ailleurs adaptée et montée en France, par la suite. Simon Stephens est pour moi l’auteur qui comprend parfaitement les déroutes de la jeune génération et qui est en phase avec elle.

Je travaille depuis 15 ans comme professeur auprès des aspirants acteurs et le passage de l’adolescence à l’âge adulte que décrit si bien son oeuvre me touche énormément.

Punk Rock parle de l’aliénation de la classe moyenne en devenir qui perd pied dans une société cruelle aux valeurs factices. Le titre de la pièce évoque un avenir incertain et embrumé qui fait écho à l’idéologie punk.

William et les autres personnages sont les victimes de l’incompréhension et de l’absence de communication de leurs parents. Chacun développe une forme de violence à l’égard d’autrui et surtout de lui-même. Cette violence latente n’est pas seulement présente dans les milieux défavorisés : elle est universelle et est la conséquence du manque de structure, d’écoute et d’espoir.

Le choix de la musique dans les pièces de Simon Stephens est plus qu’un repère de mise en scène, c’est un personnage à part entière qui est la colonne vertébrale de la pièce.

À la fin des années 70, l’idéologie punk se fait le langage des classes populaires et des travailleurs mais sa musique est surtout écoutée par les classes moyennes. Le punk illustre parfaitement l’énergie, la colère et la sexualité de ces jeunes lycéens en quête d’identité.

Cette pièce donne l’opportunité à de jeunes comédiens à peine sortis de l’adolescence de se mettre dans la peau de ces personnages dont ils connaissent les failles et les fêlures et auxquels ils s’identifient totalement. C’est également une façon pour moi de transmettre la passion du théâtre à des comédiens en devenir et de leur donner la chance de représenter la lost generation.


Tanya Lopert

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Informations pratiques

Théâtre 14

20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée
  • Métro : Porte de Vanves à 451 m
  • Tram : Didot à 245 m
  • Bus : Porte Didot - Lycée Raspail à 48 m, Victor Hugo à 281 m, Porte de Vanves à 362 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre 14
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 23 février 2013

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