Bach et Schumann. Le couplage voulu par Piotr Anderszewski va de soi - chaque programme du musicien polonais est méticuleusement pensé -, le compositeur romantique ayant reconnu en son aîné une source d’inspiration féconde, notamment pour son sens de la polyphonie.
Aux extraits du Clavier bien tempéré – ces Préludes et fugues extrêmement élaborés, à la fois œuvres d’art d’une richesse inépuisable et pain quotidien des pianistes - répondent ces joyaux que sont les rares Études en forme de canon de Schumann, transcrites avec finesse et dévotion par l’interprète. Confession parmi les plus bouleversantes de son auteur, la première sonate suit les entrelacs et les détours parfois surprenants d’une sensibilité frémissante. Aux commandes, un artiste d’une exigence et d’une hauteur de vue totales.
Bach : Le Clavier bien tempéré BWV 846-893 (extraits)
Schumann : Six Etudes en forme de canon op. 56
Sonate n° 1 op. 111
15, avenue Montaigne 75008 Paris