Peuplé, dépeuplé

• Solo chorégraphique

Au rythme des pulsations insufflées par un duo guitare basse-batterie, Peuplé, dépeuplé met en scène un danseur confronté à ce qu’il est.

Terrain de jeu miné ou parcours introspectif ? Dans cet espace labyrinthique composé de vingt-cinq socles de tailles différentes, le danseur convoque impressions, images et reflets de lui-même. Par une série d’épreuves, d’incidents, cette image de soi est ébranlée, révèle sa fragilité et s’efface pour se reconstruire à nouveau, soulignant ainsi les différentes facettes de l’individu. Sur le plateau fracturé, dans un équilibre fragile, le danseur trace sa voie entre rite de passage et plaisir du jeu. Ici se joue le deuil de nos certitudes, entre résistance et renoncement, abandon et délivrance.

Solo chorégraphique d’une grande puissance, Peuplé, dépeuplé est un questionnement sur les états de l’être face à lui-même, exprimés par des danses instinctives, animales, où rien ne se crée consciemment, mais surgit dans ce qui échappe. Avec, à la clef, une liberté retrouvée.

• La presse

« Les frères Ben Aïm ont aussi tout d’une incongruité. Ils aiment, ils adorent la danse qui danse, celle qui cherche l’ivresse dans des enchaînements de pas inédits et justes. » Le Monde