En frac de satin blanc, trois dandys répondent à un sergent. Début du siècle, la guerre de 14 est déclarée. Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut ont vingt ans à peine. Ils vont vivre sans se rencontrer. Mais leur oeuvre courte fait date. Ils traversent en comètes fulgurantes le ciel noir de leur temps. Ils défient l’existence, les drogues, l’océan et les champions de boxe. Ils laissent au monde des pages sublimes avant de se foutre en l’air, trop amoureux de la vie pour la supporter médiocre. Trois rebelles absolus, figures du dadaïsme, maîtres à penser à contre-courant, ils s’érigent contre les idées reçues des raisons closes.
En 1972, Jean-Michel Ribes a vingt-cinq ans quand il découvre les trois poètes à la vie brève, frères posthumes. Il les réhabilite, invente leur rencontre. En cinq tableaux, La Guerre, L’Amour, L’Art, L’Ennui et La Mort, Par-delà les marronniers réunit trois poètes subversifs, trois éclairs à tuer le ronronnement, à foudroyer tout ce qui fait autorité.
Après Musée Haut, Musée Bas ; Brèves de comptoir ; René l’énervé et Théâtre sans animaux, entre autres, Jean-Michel Ribes, directeur iconoclaste des lieux, continue cette ode à l’évasion et à l’art de résister par le rire. Il lui ajoute les dimensions du music-hall et de la revue, pour faire sa fête à la liberté de penser.
« Le spectacle que nous propose et que met brillamment en scène Jean-Michel Ribes est salutaire. Il est aujourd’hui plus ambitieux et plus flamboyant. » Philippe Tesson, Le Figaro magazine, 24 mars 2016
« Par-delà les marronniers est un manifeste. Une baudelairienne autant que dadaïste invitation au voyage. À l’ailleurs, à l'inconnu, pour y trouver de quoi transcender l'ordinaire et pouvoir rêver encore. Jean-Michel Ribes a osé. » Fabienne Pascaud, Télérama, 23 mars 2016
« Jean-Michel Ribes revient a ces étranges personnages, ces Dadaïstes singuliers, épris d'absolu, d'écriture et de combats. Très belle production. » Armelle Héliot, Figaroscope, 23 mars 2016
« Ribes nous convie à un divertissement réjouissant et qui porte à réflexion. C’est réussi. » Thomas Ngohong, Hierautheatre, 18 mars 2016
« L’histoire de ces trois dandys dadaïstes dans les années 20 en France est passionnante. La pièce émouvante. On a regardé le spectacle comme une œuvre d’art témoin d’une époque révolue. » Stéphane Capron, sceneweb, 18 mars 2016
« Il en a des idées, Jean-Michel Ribes, sous son chapeau violet ! Sortir de l’oubli les trois cavaliers dada que furent Jacques Vaché, Arthur Cravan et Jacques Rigaut en est une carrément bonne. » Laurence Liban, L’Express, 17 mars 2016
« Jean-Michel Ribes célèbre trois dandys dadaïstes des années 20, preuves vivantes que l'insolence et la liberté de penser en biais n’ont pas d’âge. » Charlotte Lipinska, Marie Claire, 7 mars 2016
la peinture d'une époque à travers son art et sa littérature. Superbe!
tres bon spectacle iconoclaste et intello bcp de references artistiques theatrales littéraires achetez le texte après... des acteurs éblouissants
La vie ne vaut rien. Peut être mais rien ne vaut la vie. Ils sont sinistres ces 3 la trop facile de tout refuser
excellent spectacle
Pour 9 Notes
la peinture d'une époque à travers son art et sa littérature. Superbe!
tres bon spectacle iconoclaste et intello bcp de references artistiques theatrales littéraires achetez le texte après... des acteurs éblouissants
La vie ne vaut rien. Peut être mais rien ne vaut la vie. Ils sont sinistres ces 3 la trop facile de tout refuser
excellent spectacle
Un régal tant sur le fond que sur la forme, merci Monsieur Ribes
C'est dur et difficile j'ai tenu une heure, c'était déjà une éternité…..dommage les costumes et décors intéressants
Le texte le texte le texte. Spectacle "relu" ; Efficace pendant 90 minutes; Brodway à paris; revu et corrigé par (Allais, Dac, humour British, Graveleux) ajoutez une pincée de chant et de danse. Vous avez un spectacle complet; Peut être dérangeant pour des continentaux. En résumé : si vous voulez "voyager" courrez-y; PS : merci aux septs Artistes épustouflant(e)s.
"Je suis allé voir ce spectacle hier; il commençait à 20h30. J'ai regardé ma montre deux heures plus tard; il était 20h45." Tristan Bernard. Voilà. Tout est dit.
tres bon spectacle, intelligent EB
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris