Marie Hasparren

Paris 14e
du 23 janvier au 10 mars 2001

Marie Hasparren

CLASSIQUE Terminé

Nominations Molières 2002
Meilleur auteur francophone vivant
: Jean-Marie Besset
Marie Hasparren, personnalité connue de la télévision, met en mouvement un processus qui va bouleverser les vies de six parisiens aisés, cultivés, parfois perdus dans leurs contradictions, toujours charmeurs et séduisants.

Présentation
Quelques notes par Jacques Rosner

Nominations Molières 2002
Meilleur auteur francophone vivant
: Jean-Marie Besset

Présentation

" Marie HASPARREN, personnalité connue de la télévision, met en mouvement un processus qui va bouleverser les vies de six Parisiens aisés, cultivés, parfois perdus dans leurs contradictions, toujours charmeurs et séduisants.

Marie est belle, intelligente, manipulatrice, étrangement détachée de toute émotion, mais féminine et conquérante, irrésistible pour les personnes des deux sexes.

En dramatisant l’évolution de Marie - de monstre d’égoïsme narcissique à l’esquisse d’une femme plus humaine, impliquée, aimante - Jean-Marie BESSET trace le portrait de toute une société, explore les lignes de partage des générations et des cultures, et présente un caractère de femme parmi les plus fascinants du théâtre contemporain. Il le fait avec l’élégance, l’esprit, le brillant, le mordant satirique et l’érotisme diffus qui le caractérisent. Et une profonde compréhension empathique du coeur humain dans une époque en quête de repères. "

Frank GAGLIANO
Université Carnegie-Mellon
Pittsburgh, USA

" Marie Hasparren a été présentée pour la première fois en lecture-spectacle au festival NAVA (Nouveaux Auteurs dans la Vallée de l’Aude) à Limoux le 26 juillet 2000.

Quelques notes par Jacques Rosner

" Le travail de mise en scène, c’est simplement d’écouter les blagues, les erreurs, les plaisanteries des acteurs, et d’être dans l’état un peu frémissant où l’on capte les moments rares, ceux où l’inconscient apparaît à la surface."  Antoine Vitez  

Dans  quelques jours nous commencerons les répétitions de " MARIE HASPARREN". Parler aujourd’hui  de ma future mise en scène est difficile: je ne pourrai en parler que lorsqu’elle aura été faite, après les répétitions et après les premières représentations, je veux dire après que le spectacle ait rencontré son dernier participant, le public. Mais nous vivons dans un monde où il faut parler avant, à peine quelqu’un a-t-il accepté une responsabilité qu’il lui faut dire ce qu’il fera, alors qu’il n’en sait rien.

J’ai un carnet que je bourre de notes, de citations, longtemps avant que les répétitions ne commencent. Ces notes ne sont lisibles que par moi : quelques mots qui éveillent en moi et en moi seul des images ou des souvenirs et qui en aucun cas ne sont destinés à être lus par quiconque, puisqu’ils ne sont en réalité que l’étoffe de mes rêves. Mais enfin il faut communiquer, alors...

En général, je ne recherche pas les acteurs; je les connais souvent depuis longtemps. Mais le théâtre est un jeu et j’aime jouer. Alors, pour " MARIE HASPARREN" je n’ai  pas fait la distribution c’est Jean-Marie Besset qui l’a faite et lui même s’est distribué.

Je ne considère pas qu’une oeuvre de théâtre réalisée sur la scène soit l’illustration par les acteurs d’un dessein conçu par le metteur en scène. Non,  le dessein peut varier suivant les acteurs. Si la distribution n’est pas faite à l’aveuglette, elle est nécessairement en elle même un équilibre. Mais même si elle était faite à l’aveuglette (par tirage au sort par exemple) elle trouverait un équilibre et tout prend toujours sens. Et, Jean-Marie Besset est l’auteur et j’ai toujours aimé que les auteurs s’impliquent dans la réalisation de leur oeuvre. J’ai souvent collaboré avec les auteurs que je mettais en scène, avec Jean-Claude Grumberg, avec Jean Vauthier, avec Edward Bond, j’ai été heureux de les voir jouer un de leurs personnages.

Donc Jean-Marie Besset jouera dans " MARIE HASPARREN", il sera parmi nous, il va se confronter à la réalité de son texte, à la réalité des situations qu’il a inventées jadis, à la réalité de ses partenaires. L’auteur-acteur au milieu de ses camarades c’est renouer avec une vieille tradition du théâtre, cet art archaïque, que j’aime à cause de son archaïsme. Je ne crois pas trop à la modernité. Je ne nous trouve pas plus intelligents que ceux qui nous ont précédés. Je ne crois pas au progrès en matière de théâtre. Et au progrès en général ? Je ne sais pas. Ce qui est bizarre c’est que je m’intéresse beaucoup au théâtre où il n’y a pas (comme on dit) de mise en scène. Le théâtre devant des toiles, maintenant j’en rêve.

Il n’existe pas de vraie tradition de la mise en scène ni de procédés très élaborés de la direction d’acteurs. Chaque pièce devient un nouvel essai, un nouveau point de départ de la création ou une nouvelle approche, de nouvelles combinaisons pour de nouveaux metteurs en scènes.

Avant que les répétitions ne commencent, je dois me rappeler que la source du plaisir du spectateurs (et le but de plaire) est dans la présence vivante des acteurs, ce qui compte ce sont les acteurs. Comme dit Bergman : " un metteur en scène doit apprendre deux choses, d’abord à écouter, ensuite à la fermer. Les comédiens sont des artistes, des créateurs, mais pas sur un mode verbal. Avec eux il faut écouter, avoir de la patience et attendre. Il ne faut surtout pas que le bavardage du metteur en scène vienne briser les initiatives souvent incertaines et pas toujours tout à fait claires du comédien."

Alors sur la page blanche, délicate et élégante, que nous offrira Roberto Plate, avec ces acteurs que je commence à connaître et à aimer - si je suis metteur en scène c’est parce que j’aime les comédiens - nous allons raconter l’histoire de Marie Hasparren, qu’écrivit Jean-Marie Besset, en n’oubliant pas la phrase de Louis Jouvet : " Jouer une scène c’est d’abord la dire", en n’oubliant pas ce que Stanislavsky disait aux acteurs : " Ne cherchez pas en vous même, cherchez en face de vous, dans l’autre qui vous regarde. En vous, vous ne trouverez jamais rien, parce qu’il n’y a rien."

Jacques Rosner

Sélection d’avis du public

Marie Hasparren Le 22 mars 2002 à 13h18

Voilà une pièce superbe et profonde! Je la conseille absolument à tous ceux qui ne l'on pas encore vue et aux autres d'ailleurs! C'est la seule pièce de ma vie que je suis allé voir deux fois! Les acteurs sont excellents et l'histoire est très riche, les thèmes sont abordés avec finesse. Jean Marie Besset est un auteur très doué. Seul regret: la difficulté à trouver le texte de la pièce édité...

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Marie Hasparren Le 22 mars 2002 à 13h18

Voilà une pièce superbe et profonde! Je la conseille absolument à tous ceux qui ne l'on pas encore vue et aux autres d'ailleurs! C'est la seule pièce de ma vie que je suis allé voir deux fois! Les acteurs sont excellents et l'histoire est très riche, les thèmes sont abordés avec finesse. Jean Marie Besset est un auteur très doué. Seul regret: la difficulté à trouver le texte de la pièce édité...

Informations pratiques

Théâtre 14

20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée
  • Métro : Porte de Vanves à 451 m
  • Tram : Didot à 245 m
  • Bus : Porte Didot - Lycée Raspail à 48 m, Victor Hugo à 281 m, Porte de Vanves à 362 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre 14
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 10 mars 2001

Pourraient aussi vous intéresser

Dom Juan

Odéon - Théâtre de l'Europe

- 22%
Montaigne, les Essais

Théâtre de Poche-Montparnasse

- 20%
Le menteur

Théâtre de Poche-Montparnasse

Cyrano de Bergerac

Théâtre le Ranelagh

- 22%
L'Éducation sentimentale

Théâtre de Poche-Montparnasse

Spectacle terminé depuis le samedi 10 mars 2001