Maligne

• Récit d'une étrange cohabitation

Quand on a 27 ans et qu'on apprend qu'on a une boule de 6 cm dans le sein gauche, forcément on a peur, et puis on se bagarre, et on en pleure, et on en rit... La vie, quoi !

Noémie a 27 ans. Noémie est débordante. Débordante de tout : d'énergie, d'humour, de gentillesse, d'enthousiasme. Noémie est belle comme un coeur. C'est justement tout près du coeur, en son sein, que Noémie couve une méchante tumeur. Une tumeur maligne. Mais qui est la plus maligne des deux ? Cette tumeur hors de saison, presque hors de propos, chez une si jeune femme ? Ou Noémie qui rit, qui pleure et qui rit à nouveau ? Noémie qui se moque de cet envahisseur agressif, de ses médecins, du destin, d'elle-même ? Noémie qui est passionnément vivante.

Ce spectacle n'est pas un spectacle de « cancéreuse ». C'est le récit d'une étrange cohabitation : cohabitation de la vie incarnée, exultant, enthousiaste et de la mort qui se tapit. Noémie raconte tout cela, seule en scène, avec ses mots, sa sincérité, sa fragilité. Et ses éclats de rire.

Avec les voix de Jeanne Arènes, Romane Bohringer, François Morel, Olivier Saladin et Dominique Valladié.

• La presse

« Humour ravageur et autodérision à fleur de mots, la piquante brunette évite pathos et émotion racoleuse. (...) On quitte le théâtre revigoré. » M.B., Télérama

« À l'émotion, elle ajoute le rire. » France Inter

« Un formidable hymne à la vie. » Culture Box

« Un équilibre parfait entre humour et émotion. Formidable. » France 2

« Une pièce extrêmement belle et drôle. » LCI

« Une comédienne splendide. Un grand moment. » France Bleu

• Une histoire qui nous parle à tous

Maligne est un instantané, un moment de vie. C’est l’histoire d’une jeune femme, Noémie, mue par le désir, l’ambition, l’amour et qui un jour, presque par hasard, reçoit l’invitée inconnue, indésirable, inquiétante... La maladie. L’histoire débute là.

Nous voyageons avec Noémie de rendez-vous médicaux en questionnements, découvrant sa singularité et son tempérament joyeusement déterminé. Sans aucun angélisme, Noémie se batsans haine ni noirceur. Elle choisit la vie. Et cette cohabitation avec ce cancer elle l’accueille comme un fait de passage, un accident de parcours. Et quand parfois le gouffre des perspectives morbides tente de la happer, elle sourit un peu plus fort, serre la main de ses amis et ironise sur sa prochaine chimio.

Quand j’ai rencontré Noémie, la femme comme l’actrice, j’ai tout de suite été touché et séduit par son humour, sa dérision, sa pudeur, sa sensibilité face à son histoire et c’est ce qui transpire dans le texte de Maligne. J’ai naturellement voulu accorder la mise en scène au texte, m’attachant à restituer avec simplicité la chronique de sa maladie, la brutalité de son annonce comme la longueur de son vécu et invitant le spectateur à être traversé par cette jeune femme.

J’ai choisi une scénographie épurée avec comme symbole des lieux et des personnages de la narration, le siège. Le fauteuil de l’oncologue, le tabouret de la maison ou la chaise en formica de la maman et ainsi laisser l’actrice et sa créativité investir et faire exister les différents espaces. La lumière, comme l’ensemble du spectacle a été pensée loin de la crudité d’un couloir d’hôpital mais plutôt comme la douceur d’un rayon de soleil qui perce derrière un nuage.

Maligne c’est l’histoire de Noémie. C’est l’histoire d’un corps. C’est l’histoire d’un cancer. C’est l’histoire de l’imprévu. C’est l’histoire de la vie qui continue. L’histoire d’une femme. L’histoire d’un être humain. C’est son histoire qui nous parle à tous...

Morgan Perez