Mademoiselle Faust

du 10 janvier au 22 février 2004
1H15

Mademoiselle Faust

Mademoiselle Faust est vivante. Elle fait l'inventaire des désirs auxquels, toujours, quelque chose résiste. Méphisto - musicien oblique - apparaît. Il se moque d'elle, interroge, provoque. Une chanteuse et trois musiciens, il n'en faut pas plus aux sortilèges pour s'accomplir.
  • Un monologue musical...

Mademoiselle Faust est vivante. Elle fait l'inventaire des désirs auxquels, toujours, quelque chose résiste. Méphisto - musicien oblique - apparaît. Il se moque d'elle, interroge, provoque. Une chanteuse et trois musiciens, il n'en faut pas plus aux sortilèges pour s'accomplir.

Elle chante, elle joue, elle danse. Eux répondent, se promènent avec elle dans ses secrets dédales. Onirique et quotidien, entre tour de chant et one woman show, un monologue musical à plusieurs voix, une confidence bariolée qui nous parle de nos masques, nos espoirs, nos jubilations.

  • ... à plusieurs voix

Mademoiselle Faust a tout pour être heureuse. Elle est heureuse. Elle dit qu’elle est heureuse. Elle le dit avec l’accent même de la sincérité et de la certitude. Elle le clame haut et fort, elle le crie, elle le chante…

Mais d’où lui vient une telle confiance ? De quel doute, en vérité, de quel manque profond, indicible peut-être, indiscernable ? Quel est le nom des peurs, des désirs, des regrets et des joies ? Où trouver la main qui apaise, le visage qui éclaire, le pays qui accueille ?

C’est de ces questions, communes à tous, que des voix, d’autres voix que la sienne, d’autres voix dans la sienne naissent, résonnent, poursuivent d’impossibles réponses. Mais quelles sont ces voix, voix des anges ou enfers intérieurs ? Et quel est le prix de leurs charmes et de leurs services ? Mademoiselle Faust a les cartes en main, son destin devant elle, et tout pour être heureuse.

Une chanteuse et trois musiciens. Il n’en faut pas plus aux dramaturgies intimes pour se déployer, aux sortilèges pour s’accomplir.
Elle chante, elle parle, elle joue. Eux lui répondent, l’interrogent, la provoquent aussi ou se moquent d’elle, la poussent au bout d’elle-même, se promènent avec elle dans ses secrets dédales, font avec elle l’inventaire de ses cauchemars, le catalogue de ses masques. Les voix se mêlent, se répondent, combattent ou se conjoignent.

Ni un tour de chant ni une comédie musicale, plutôt un monologue à plusieurs voix, une confidence bariolée - l’épanchement retenu du dedans, le bruyant silence du dehors…

Avec humour et émotion, mademoiselle Faust nous parle d’elle et de nous - elle nous révèle encore ce que nous savons déjà et que nous oublions toujours. C’est comme ça, les chansons, le théâtre : on croit qu’un(e) autre nous parle, alors qu’il (elle) nous écoute.

Daniel Mesguich

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Spectacle terminé depuis le dimanche 22 février 2004

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