Lorenzaccio

Boulogne Billancourt (92)
du 12 au 27 mai 2009

Lorenzaccio

CLASSIQUE Terminé

Les Médicis ont fait de Florence la capitale de la Renaissance italienne, mais le peuple a perdu son âme dans le commerce et la politique vénale : perte des valeurs dans un monde en pleine mutation. Il y a aussi un peuple opprimé et un homme, Lorenzaccio, qui, contre toute attente, se dresse pour abattre le tyran.

Dans le cadre d’un partenariat entre le Théâtre de l’Ouest Parisien et le Studio d’Asnières, qui prévoit chaque saison une nouvelle production, mise en scène par Jean-Louis Martin-Barbaz ou par Hervé Van der Meulen, en collaboration avec le Centre de Formation des Apprentis Comédiens installé à Boulogne-Billancourt, nous avons choisi de présenter au TOP Lorenzaccio, une nouvelle production dirigée par Jean-Louis Martin-Barbaz.

Alfred de Musset, poète adulé de la jeunesse dorée parisienne, avait 20 ans en 1830. Il a fait la révolution de juillet, comme beaucoup d’étudiants ont fait 68. Il a connu les barricades, les attentats, les rêves de République. Cette nostalgie d’un monde meilleur, d’un monde de liberté, il l’a partagée avec George Sand qui écrivit, la première, une chronique sur l’assassinat d’Alexandre de Médicis (Une conspiration en 1537).

Puis ce fut Lorenzaccio, sous la plume de Musset en 1834. Des enlèvements, des viols, des meurtres, des tueurs à gage : nous sommes dans un thriller de série B. Mais il y a aussi une occupation étrangère, un légat du pape, un peuple opprimé qui subit la dictature.

A l’image d’un Héraclès antique qui part tuer l’Hydre de Lerne, son héros Lorenzaccio se dresse pour abattre le tyran Alexandre et le trivial se transforme en épopée.

Florence, second grand personnage de cette pièce inclassable est la ville de tous les excès, celle de Savonarole et de Machiavel, mais aussi de Donatello et de Michel-Ange. Elle abrite des républicains comme des dictateurs. Les Médicis en ont fait la capitale de la Renaissance italienne, mais le peuple a perdu son âme dans le commerce et la politique vénale : perte des valeurs, rêves le plus souvent velléitaires, dans un monde en pleine mutation qui se cherche sans jamais se trouver.

Voilà quelques thèmes de réflexion voulus par Musset qui peut-être ne sont pas sans analogie avec notre monde contemporain. Mais Lorenzaccio n’est pas une pièce à thèses. Elle n’est d’aucun parti. Elle témoigne. C’est un poème dédié à notre histoire.

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Informations pratiques

Théâtre de l'Ouest Parisien

1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
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  • Bus : Église à 189 m, Rue de Billancourt à 346 m
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Plan d’accès

Théâtre de l'Ouest Parisien
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt
Spectacle terminé depuis le mercredi 27 mai 2009

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