Liebe 1968

Bobigny (93)
du 11 au 12 février 2008
1h20

Liebe 1968

  • De : Alexander Charim
  • Mise en scène : Alexander Charim
  • Avec : Christina Athenstädt, Matthias Hungerbühler, Eva Meckbach, Friedrich Mücke, Rafael Stachowiak, Monika Vivell
Loin des combats de tranchées idéologiques, Alexander Charim et ses jeunes comédiens racontent une série d’histoires individuelles qui se croisent, se complètent ou s’évanouissent. Âgé de 26 ans, le metteur en scène Alexander Charim ne connaît ces histoires que comme Histoire : éloignée, idéalisée ou réfutée, selon les cas. Il s’est posé la question de savoir pourquoi les mouvements de protestation étudiants de 1968 ont si nettement disparu de la conscience politique ou peuvent être aujourd’hui considérés comme une erreur. En allemand surtitré.

Spectacle en allemand surtitré.

Paris, Mai 1968. Un groupe de jeunes gens venant tous d’horizons différents vivent un moment de révolte, un bref triomphe de l’anarchie, un moment enivrant de liberté et d’excès. Ils n’ont qu’une seule nuit ensemble, et ils la passent retirés dans l’appartement du riche Antoine. Tant que les échos des mouvements dans la rue résonnent jusque dans leurs rêves, ils discutent politique, parlent de l’art, consomment des drogues. Les uns fêtent les nouvelles libertés dans la sphère privée, les autres, avec emphase, évoquent aussi la violence anarchique comme une mission sociale. Ils veulent le retour à la nature et "l’amour libre". Ils se révoltent contre une guerre absurde au Vietnam, contre un matérialisme endémique et contre la perspective d’une existence bourgeoise ennuyeuse à l’image de celle de leurs parents.

Mais la désillusion de la réalité ne tarde pas. Le groupe rassemblé dans l’appartement d’Antoine se perd dans une désorientation croissante de la vie, le rêve ardent de la liberté fait place à la résignation. Le groupe se défait, l’amour se brise, un jeune homme se suicide.

Âgé de 26 ans, le metteur en scène Alexander Charim ne connaît ces histoires que comme Histoire : éloignée, idéalisée ou réfutée, selon les cas. Il s’est posé la question de savoir pourquoi les mouvements de protestation étudiants de 1968 ont si nettement disparu de la conscience politique ou peuvent être aujourd’hui considérés comme une erreur. A l’époque était écrit sur les murs de l’Odéon, un des bastions occupés par les étudiants : « L’imagination prend le pouvoir ».

Pourquoi la colère et l’indignation face aux injustices et aux malaises que confirme le politique ne donnent-elles plus lieu aujourd’hui qu’au souvenir douloureux de rêves révolus ? Pourquoi les idéaux ne survivent-ils pas à la réalité ? Pourquoi ne reste-t-il qu’un cliché de mai 68 ? Que s’est-il passé entre 68 et aujourd’hui, pour que la possibilité du changement nous semble si lointaine ?

Loin des combats de tranchées idéologiques, Alexander Charim et ses jeunes comédiens racontent une série d’histoires individuelles qui se croisent, se complètent ou s’évanouissent. Certaines situations cristallisent les parcours individuels, d’autres deviennent tableaux d’un climat de la société. On chante, joue, on se souvient, on cite ; les sources d’inspiration de Charim, empruntées au cinéma français, trouvent un prolongement dans le jeu.

Mais la génération qui n’était pas même née en 1968, se confronte à l’Histoire avec une sincérité touchante : pourquoi, c’est aussi la question que pose la mise en scène, nos modes de vie sont-ils aujourd’hui marqués par un tel conformisme ? Et comment voulons-nous vivre ?

Inspiré des films de Philippe Garrel, Jean-Luc Godard et Jean Eustache.

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Spectacle terminé depuis le mardi 12 février 2008

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