Les orphelines de Venise

• Musiques baroques au féminin

Au XVIIe et au XVIIIe siècle, les ospedali vénitiens étaient célèbres pour la qualité des concerts qui y étaient donnés. Les orphelines en étaient des interprètes quasi légendaires nourrissant les fantasmes des auditeurs de l’époque.

A travers ce programme exclusivement féminin, Les Cris de Paris interprètent des pièces créées à l’époque par ces jeunes filles avant d’être reprises et jouées dans le reste de l’Europe par des effectifs mixtes.

Le Gloria de Vivaldi constitue un exemple étonnant du mystère qui entoure ces œuvres. Cette partition est écrite pour un chœur de soprani, alti… ténors et basses. En exécutant la version pour chœur de femme de ces œuvres, Les Cris de Paris offrent l’occasion à ces chefs-d’œuvre baroques de retrouver la couleur originelle.

• Programme

Antonio Vivaldi :
Kyrie eleison en sol mineur RV587
Gloria en Ré majeur RV589
Sinfonia « al Santo Sepolcro » en si mineur RV169
Credo en mi mineur RV591
Concerto « madrigalesco » en ré mineur RV129
Magnificat en sol mineur RV610

• La presse en parle

« Disons le tout de suite l’interprétation des Cris de Paris en est particulièrement convaincante et même exaltante. Entourés d’une très belle formation d’instrumentistes, aux couleurs et nuances aussi subtiles que les soieries les plus précieuses, le chœur et les solistes tous tirés du chœur, transportent dans un univers sonore de toute beauté. (…) Leur joie et une théâtralité brillante, le sens du verbe associé à une musicalité fulgurante, sont portés par la direction fluide, attentive et bienveillante de Geoffroy Jourdain. Ici tout est bonheur et lumière. Les Cris de Paris font partie des chœurs où l’harmonie du travail collectif n’en interdit pas moins, bien au contraire, d’en extraire des individualités virtuoses. » Classiquenews

« Avec ce concert les Cris de Paris et son chef Geoffroy Jourdain confirment leur polyvalence au delà du répertoire contemporain avec lequel ils se sont faits connaitre. » Resmusica

« Il est impossible de ne pas admirer l’accomplissement technique, et la parfaite pertinence du travail historique des Cris de Paris et de leur chef. » Anaclase