Les jeux de l'amour et d'Offenbach

du 13 septembre au 6 novembre 2016
1 heure

Les jeux de l'amour et d'Offenbach

Ce pasticcio est l’occasion de réentendre les airs les plus célèbres d’Offenbach (La Périchole, Orphée aux enfers, La vie parisienne...), mais aussi de découvrir des raretés qui sont de véritables merveilles (Fantasio, Boule de Neige, La Créole, Une nuit blanche...)
  • Pasticcio

Une soprano et un baryton se retrouvent par hasard, des années après leur séparation, dans l’antichambre d’un impresario préparant la prochaine tournée de Jacques Offenbach en Amérique. La surprise passée, ils évoquent leur histoire, et ses détours, au gré des ouvrages qu’ils ont chantés ensemble. Entre rires et larmes, se laisseront-ils de nouveau séduire l’un par l’autre ?

Ce pasticcio est l’occasion de réentendre les airs les plus célèbres d’Offenbach (La Périchole, Orphée aux enfers, La vie parisienne...), mais aussi de découvrir des raretés qui sont de véritables merveilles (Fantasio, Boule de Neige, La Créole, Une nuit blanche...)

Distribution en alternance.

  • Un dictionnaire amoureux d'Offenbach

L’amour ! Voilà bien le point commun de tous les ouvrages lyriques, légers ou pas. Même Offenbach, le plus virtuose des amuseurs, n’y échappe pas. Il en a exploré toutes les combinaisons avec la verve et la causticité qu’on lui connaît, mais aussi la tendresse et le sourire parfois doux-amer qui furent sa marque.

C’est une histoire simple comme celle des opérettes du dix-neuvième siècle qui sert de trame à ce voyage dans le répertoire de celui que Rossini appelait « le petit Mozart des Champs-Elysées » : une rencontre imprévue. Celle d’un couple, séparé avec fracas vingt ans auparavant, qui redécouvre l’histoire de leur relation au fil des musiques d’Offenbach qui les ont unis sur scène. Retrouvant les plis laissés par leur liaison, leurs réflexes et leurs routines d’acteurs, les deux chanteurs évoquent la passion des premiers temps mais aussi les déceptions, les rancunes, les douleurs avant de se laisser surprendre, au détour d’une mélodie sincère comme un aveu, par la force d’un sentiment qui ne demanderait qu’à renaître.

Ce pasticcio, conçu pour le tout premier Festival Offenbach d’Etretat, est l’occasion de retrouver des airs inscrits à jamais dans la mémoire collective comme ceux de La Vie Parisienne, La Périchole ou Orphée aux enfers, mais aussi de découvrir de magnifiques raretés tirées de Fantasio, Boule de Neige, La Créole ou Une nuit blanche

Une sorte de dictionnaire amoureux d’Offenbach, grand compositeur et immense homme de théâtre qui fût le symbole d’une époque.

Yves Coudray

  • Á l'heure d'un revers de fortune

En 1873, Offenbach prend la direction du Théâtre de la Gaîté où il vient de donner avec un immense succès Le Roi Carotte.

Il y créera, avec un luxe inouï, la version féérique d’Orphée aux enfers en 4 actes et 12 tableaux, puis La Haine, drame de Victorien Sardou dont il signe la musique de scène, et la version révisée de Geneviève de Brabant. La pièce de Sardou, dont il attend beaucoup, est un échec public malgré une mise en scène luxueuse unanimement louée. Les décors et les costumes somptueux, la troupe pléthorique (plus de 500 artistes sur scène !) et des recettes faibles conduisent le théâtre à la faillite, obligeant Offenbach à quitter son poste de directeur en mai 1875.

C’est au printemps de cette même année qu’Offenbach reçu l’offre d’un homme d’affaire américain d’organiser une série de concerts aux États-Unis. Les conditions financières étaient de celles qu’un homme dans sa situation ne pouvait refuser. La tournée, triomphale, eut lieu de fin avril à début juillet 1876, le menant principalement à New York et à Philadelphie. Elle servit à payer une partie des immenses dettes de la Gaîté, que sa fortune personnelle et une hypothèque de trois ans sur ses droits n’avaient pas suffi à éponger.

Il tirera de ce périple américain un livre publié en 1877 : Notes d’un musicien en voyage.

  • Un auteur insatiable

Mon cher Bourdin,

Vous me demandez quelques détails sur ma vie, pour L’Autographe. Les voici :

Je suis venu au monde à Cologne : le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu’on me berçait avec des mélodies. J’ai joué de toutes sortes d’instruments un peu, de violoncelle beaucoup – Je suis arrivé à Paris à l’âge de treize ans. J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-Comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre-Français, comme chef d’orchestre.

J’ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d’années à la porte de l’Opéra-Comique pour me faire recevoir un acte. J’ai créé, alors, le théâtre des Bouffes-Parisiens : dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d’opérettes – J’ai abdiqué, comme directeur, il y a deux ans. Comme compositeur, j’ai commencé par Les Deux Aveugles et je viens de finir par Les Géorgiennes. Il me sera beaucoup pardonné parce que je me suis beaucoup joué. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l’empereur qui a daigné m’accorder mes lettres de grande naturalisation : j’ai été nommé chevalier de la Légion d’honneur, il y a deux ans.

Je ne vous parle ni de mes nombreux succès ni de mes quelques chutes : le succès ne m’a jamais rendu fier, la chute ne m’a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes qualités, ni de mes défauts. J’ai pourtant un vice terrible, invincible, c’est de toujours travailler – Je le regrette pour ceux qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume.

Bien et toujours à vous.

Jacques Offenbach, 25 mars 1864

Sélection d’avis du public

Un peu de douceur dans un monde de brutes Par Patric A. - 2 novembre 2016 à 06h49

Un bijou entre pièce de théâtre et récital ! Le lent glissement des sentiments entre la haine et l'amour des protagonistes,soutenu par la musique du divin Jacques,des acteurs/chanteurs dont les qualités lyriques sont palpables par la proximité due au cadre du théâtre de poche,que demander de plus pour un plaisant moment? Merci à Yves Coudray d'avoir concocté ce joyaux d'art lyrique pour un public conquis!...

Offenbach petit moment de bonheur Par Jocelyne M. - 1° novembre 2016 à 19h52

J'AIME! Super moment de détente, les chanteurs et l'accompagnatrice sont parfaits tout cela dans un charmant petit théâtre

Du bonheur ! Par Christine K. - 24 octobre 2016 à 12h26

Un trio de chanteurs-pianiste talentueux, fort bien mis en scène, nous font passer un moment de bonheur en compagnie d'Offenbach.

Par Camille G. - 10 octobre 2016 à 11h10

"Offenbach, musicien de génie. Tout est inventé, neuf, aérien, inimitable."

Synthèse des avis du public

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Un peu de douceur dans un monde de brutes Par Patric A. (1 avis) - 2 novembre 2016 à 06h49

Un bijou entre pièce de théâtre et récital ! Le lent glissement des sentiments entre la haine et l'amour des protagonistes,soutenu par la musique du divin Jacques,des acteurs/chanteurs dont les qualités lyriques sont palpables par la proximité due au cadre du théâtre de poche,que demander de plus pour un plaisant moment? Merci à Yves Coudray d'avoir concocté ce joyaux d'art lyrique pour un public conquis!...

Offenbach petit moment de bonheur Par Jocelyne M. (2 avis) - 1° novembre 2016 à 19h52

J'AIME! Super moment de détente, les chanteurs et l'accompagnatrice sont parfaits tout cela dans un charmant petit théâtre

Du bonheur ! Par Christine K. (1 avis) - 24 octobre 2016 à 12h26

Un trio de chanteurs-pianiste talentueux, fort bien mis en scène, nous font passer un moment de bonheur en compagnie d'Offenbach.

Par Camille G. (1 avis) - 10 octobre 2016 à 11h10

"Offenbach, musicien de génie. Tout est inventé, neuf, aérien, inimitable."

Divertissant Le 30 septembre 2016 à 11h01

Un très agréable divertissement : Offenbach aurait apprécié !

Les jeux e l'amour et d'Offenbach Par BernardM (5 avis) - 22 septembre 2016 à 20h02

Spectacle à voir pour les amoureux de la musique d'Offenbach avec une mise en scène enchainant des airs parfois peu connus. L'interprétation est très bonne et le jeu des comédiens si bon qu'au début je me demandais ce que venaient faire ces "vieux beaux" sur la scène! Bravo également pour la pianiste! Dommage que les sièges soient si inconfortables.Bernard M

Les jeux de l'amour et d'offenbach Par Michèle B. (5 avis) - 18 septembre 2016 à 10h34

A voir et à avec entendre ABSOLUMENT ! Spectacle très divertissant avec des chanteurs/acteurs interprétant leurs rôles avec brio !

Informations pratiques

Théâtre de Poche-Montparnasse

75, boulevard du Montparnasse 75006 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Montparnasse
  • Métro : Montparnasse Bienvenüe à 60 m
  • Bus : Montparnasse - Cinémas à 39 m, Rennes - Littré à 94 m, Montparnasse à 107 m, Montparnasse - Rue du Départ à 123 m, Notre-Dame-des-Champs à 287 m, Gare Montparnasse à 348 m
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Plan d’accès

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75, boulevard du Montparnasse 75006 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 6 novembre 2016

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Spectacle terminé depuis le dimanche 6 novembre 2016