Les jardins de l’horreur

Paris 18e
du 9 janvier au 9 février 2015
1h30

Les jardins de l’horreur

Cette « œuvre de boulevard noire », comme la nomme son auteur, est en fait une œuvre corrosive d’une efficacité féroce. Les mots dérangent et tant mieux s’ils provoquent un rire libérateur.

Un couple de bourgeois bohème, Sigi et Sonni, intellectuels raffinés à la pointe des idées de gauche, mais pas encartés, vient s’installer dans la maison voisine de celle du frère de Sigi, Friedo, lequel forme couple avec Frieda.

Ces derniers ont fondé une famille nombreuse. Friedo est un prolétaire enrichi, adepte de la culture de masse ; Frieda suit des cours d’histoire à l’Université populaire concernant la période du Troisième Reich. Leur maison est un modèle du mauvais goût petit-bourgeois et leur jardin est fièrement garni des traditionnels nains de jardin...

Chez Sigi et Sonni, tout respire le calme et la volupté dans une esthétique savamment orchestrée, entre le marbre blanc de la salle de bain et les tableaux de William Klein.

Cette manière de vivre pose problème à Friedo et Frieda, ainsi qu’à leur réputation auprès de leurs autres voisins du même genre. La cohabitation va déboucher sur un formidable « choc des cultures » avec à la clé des tentatives de rééducation culturelle du couple bobo !

Sonni décide d’adopter un chien, Robert, qui aura la charge de « maitriser » ces envahissants voisins. Mais Robert est un chien philosophe, lecteur assidu de Kierkegaard et d’Heidegger. Sa violence ne s’exerce que sur les effets de mode, le kitch et tous les avatars de la modernité.

Il sera vite remplacé par Herta, une chienne hongroise, plus conforme au projet de terreur engagé par les deux femmes. L’ingérence des uns dans la vie des autres va conduire la relation entre les couples à une lente et impitoyable destruction.

Cette « œuvre de boulevard noire », comme la nomme son auteur, est en fait une œuvre corrosive d’une efficacité féroce. Les mots dérangent et tant mieux s’ils provoquent un rire libérateur.

Traduit de l’allemand par Françoise Delrue.

Sélection d’avis du public

Très bien Par Patrice B. - 25 janvier 2015 à 12h42

Un bon texte, d'un humour plutôt noir, mais dans l'air du temps : intolérance, replis et rejet. De très bons acteurs, un jeu vrai et une mise en scène expressive.

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Très bien Par Patrice B. (1 avis) - 25 janvier 2015 à 12h42

Un bon texte, d'un humour plutôt noir, mais dans l'air du temps : intolérance, replis et rejet. De très bons acteurs, un jeu vrai et une mise en scène expressive.

Informations pratiques

Atalante

10, place Charles Dullin 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Lieu intimiste Pigalle
  • Métro : Anvers à 120 m, Abbesses à 336 m
  • Bus : Anvers - Sacré Coeur à 108 m, Yvonne Le Tac à 136 m, Trudaine à 256 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Atalante
10, place Charles Dullin 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le lundi 9 février 2015

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