Les Petites Goulues

Paris 18e
du 21 septembre au 26 octobre 2002

Les Petites Goulues

Le Montmartre de Bruant et de Toulouse Lautrec. Théâtre, chansons, et cancan... Venez écouter et applaudir le cri du chahut. Les chansons et les intermèdes sont interprétés à l'accordéon par Florent Thiant. Deux pierreuses, Nana et Toinette font le trottoir à Paris en cet hiver 1889. Elles incarnent la faune des rues et jouent plusieurs rôles. Sous le regard de Bruant elles sont des personnages pétris d'humanité, cocasses ou pathétiques.

En Hommage à la Goulue …
Un cabaret sans concession
Premier Tableau
Deuxième Tableau

Les petites goulues sont « les sœurs » de Louise Weber, surnommée La Goulue en raison de son appétit et de sa soif. Soif de vie, soif d’amour...

D’abord blanchisseuse, elle devient la reine de Montmartre en dansant le Cancan. C’est une figure excentrique et passionnée de Montmartre. 

Elle est immortalisée par le tableau de Toulouse-Lautrec où on la voit danser avec Valentin le Désossé. 

Elle rencontre un destin de légende, connaît la fortune et la célébrité.

Mais le Cancan ne résiste pas à la mode 1900. La Goulue devient dompteuse, montreuse de fauves, puis vendeuse de berlingots à la sortie des cabarets et devient misérable dans l'indifférence générale.

Elle quitte sa roulotte de foire pour aller mourir à l'hôpital abandonnée de tous. 

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La pièce réunit chanson, texte et danse. C’est le cabaret des décalés et des exclus, nourri de la vitalité et de la folie du Paris des années 1890.

Le spectacle est ponctué par les chansons d’Aristide Bruant, d’Yvette Guilbert, de Jules Jouy… 

Un accordéoniste interprète la musique, les comédiennes chantent et dansent le Cancan.

Le premier tableau est une adaptation de la pièce « Les Types de Bruant », texte d’Aristide Bruant et de Benjamin Lebreton avec les chansons de Bruant.

Ce tableau populaire en un acte est représenté pour la première fois au Concert De l’Epoque le 28 mars 1902 et met en scène la rue.

Le deuxième tableau est la suite imaginée du premier tableau. 

Ecrit par les comédiennes ce tableau s’inspire des documents et des romans retraçant la vie de Montmartre, tumultueuse et populaire. 

Les peintres et les poètes vivent sur cette Acropole animée, parfois loufoque et burlesque et les bourgeois viennent s’encanailler dans ses bals et ses cabarets.

C’est dans ces Caf’conc que naît et s’exprime une vie artistique riche et novatrice.

Nos sources : 
Recherches sur la vie des danseuses qui ont fait les heures de gloire du Cancan de 1880 à 1900: la Goulue, Nini patte-en-l’air, Rose Pompon, La Môme Fromage, Grille d'égoût, la Sauterelle et leurs partenaires, Valentin le Désossé, Fil de fer, Tortillard etc…
Recherches sur la vie des chanteuses comme Yvette Guilbert et les musiciens comme Satie et Debussy.
Recherches sur la vie des peintres Toulouse-Lautrec, Suzanne Valadon, Utrillo, Renoir, Degas… 
Recherches à la bibliothèque de l’Arsenal, au Musée de Montmartre et ses archives , dans les romans et les essais sur cette époque.
Consultation d'une centaine d' originaux des revues et journaux: l’Assiette au beurre et le Mirliton qui retracent les événements politiques, sociaux, artistiques de l’époque sous un angle souvent engagé et satirique…

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Dans la rue : "Pierreuses, trotteuses…"

Adaptation de la pièce « Les Types de Bruant »

Nous sommes à Paris, boulevard Rochechouart, dans la rue, au petit matin vers 1890 : deux jeunes femmes, Nana et Toinette, font le trottoir. 

Comme de nombreuses jeunes filles de Montmartre, nos héroïnes sont issues d’un milieu pauvre et connaissent la misère et la prostitution. 

Elles parlent de leur vie, de leurs souffrances mais aussi de leurs joies et de leurs amours. 

La pièce présente deux femmes au grand cœur et au franc parler. L’argot des faubourgs est là dans toute sa verve et son invention, sous la plume du célèbre chansonnier Aristide Bruant, grand observateur du peuple. Il nous raconte la condition des femmes et la misère sociale à la fin du XIX ème siècle, à Paris. 

En effet, Nana et Toinette sont les porte paroles du peuple de Paris, des soldats traumatisés par la guerre, des enfants orphelins travaillant déjà, poussant comme des champignons, des femmes réduites à la prostitution, des vieillards abandonnés, crevant de froid, des marlous prêts à tout… 

Mais c’est aussi un regard tendre et affectueux que Bruant porte sur ses personnages : Nana et Toinette nous font rire quand elles chantent Les Bicyclistes "cambrés sur l’guidon" et que Toinette fait du vélo ; elles s’amusent en jouant Toto Laripette et Bibi Chopin; elles partagent avec les gens du quartier les pauv' sous qu'elles gagnent….

Ces personnages sont pétris d’humanité. 
Une chose est sûre : tous parlent d’amour.

Elles marchent, dans la nuit avant l’aube en chantant « Les Marcheuses », sur le trottoir et se quittent en chantant "qu’on meurt tout nu sur la terre".

Le public pourra retrouver les célèbres chansons de Bruant (A Saint-Lazare, A Saint-Ouen …). Les comédiennes interprètent plusieurs personnages du monde de la rue.

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Dans les Caf'conc : confidences et Cancan

Nana et Toinette se retrouvent au cabaret La Scala, quelques années plus tard. 

Nana est devenue chanteuse et Toinette gambilleuse à Montmartre aux côtés de La Goulue, de la Môme Fromage et de la Sauterelle. Elles se sont sorties de la misère, mais boivent, dépensent leur argent, brûlent leur vie… Sexe, alcool et Cancan.

Elles quittent la Scala et partent en virée dans Montmartre. Nous retrouvons Nana et Toinette autour d'un verre au Moulin de la Galette. Elles évoquent leurs enfances et leurs amours. Elles dansent le Cancan parmi les spectateurs. Entre deux quadrilles elles échangent leurs confidences autour d'une combine (Pernod, guignolet, cerise!). Elles se rappellent la foire aux modèles où les peintres venaient choisir les filles. Le cirque Fernando, le maquis de Montmartre et les fortifs…. Souvenirs de gambilleuses. Et toujours elles parlent d'amour…

Puis elles vont boire un boc au Chat noir où Rodolphe Salis accueille le public en l’apostrophant violemment. Elles invitent les spectateurs à chanter et à danser. 

Le Cancan…
Le Cancan, inspiré du quadrille et imitation du canard pour singer la bourgeoisie est devenu une danse éblouissante et désordonnée, inoubliable par son final : le "Chahut.".
Le Cancan, quadrille naturaliste effréné illustre la rage de vivre malgré le désespoir et la misère des existences. Il est né dans les bals populaires au Moulin de la Galette et à la Boule noire grâce à l'énergie des petites blanchisseuses et des pierreuses en goguette. En retour, grâce à lui certaines d'entre elles connaîtront la célébrité.

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Informations pratiques

Théâtre Lepic

1, avenue Junot 75018 Paris

Bar Lieu intimiste Montmartre
  • Métro : Lamarck - Caulaincourt à 326 m
  • Bus : Tourlaque à 90 m, Damrémont - Caulaincourt à 101 m
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Plan d’accès

Théâtre Lepic
1, avenue Junot 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 26 octobre 2002

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