Le Musée du désir

• Un spectacle où le désir se fait torrent

Une fin d'après-midi dans son chalet savoyard, les vapeurs d'un délicieux alcool de poire nimbant la salle de séjour, l’écrivain britannique et iconoclaste John Berger offre à Dan Jemmett le Musée du Désir. Et c'est de là que tout commence… Carlotta Sagna, danseuse et chorégraphe, Dan Jemmett et Philippe Sturbelle, tous deux metteurs en scène, ser réunissent en Comité des Fêtes et allient leur énergie dans une création “ouverte” à mille objets et images autour de cette nouvelle. Ils nous invitent à cette découverte…

A priori Carlotta Sagna n'est pas comédienne, Dan Jemmett n'est pas comédien, Philippe Sturbelle n'est pas regard extérieur et le Musée du Désir n'est pas un texte de théâtre, toutes les raisons sont donc réunies pour s'aventurer dans ce Musée.

“Rien n’arrête le désir. L’autre jour, j’ai entendu l’un des nôtres expliquer pourquoi. Mais je le savais déjà. Pense à un trou sans fond. Pense à rien du tout. A absolument rien du tout. Dedans, il y a déjà un appel - tu me suis ?-, un rien est un appel vers quelque chose. Il n’en va pas autrement. Or il n’y a rien d’autre que cet appel, nu et hurlant. Une envie. C’est là que nous touchons à l’éternelle énigme, qui consiste à faire quelque chose de rien.” Extrait de D’ici là de John Berger

• La presse

« Les trois complices ont allié leur énergie dans une création ouverte à mille objets et images autour d’une nouvelle de John Berger, et invitent les spectateurs à la découverte d’une « petite forme » originale (...). Au cœur de cette œuvre, le désir, mode de l’aspiration du rien à ne pas demeurer lui-même et à se remplir de l’être qui lui manque, moteur des existences humaines et éternelle consolation contre les ravages du néant et de ses thuriféraires. » Catherine Robert, La Terrasse