Le Laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens

du 6 au 25 mai 2014
1h30

Le Laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens

Répétition chaotique d'une férocité réjouissante. Un jeune chorégraphe et sa troupe peinent à trouver les financements nécessaires à la création de leur projet. Ils se tournent vers le mécénat privé, en l’occurrence l’héritier d’un grand empire industriel Québécois, spécialisé dans l’import-export… de porc.

Spectacle conseillé à partir de 12 ans.

  • Répétition chaotique

Un jeune chorégraphe et sa troupe peinent à trouver les financements nécessaires à la création de leur projet. Ils se tournent vers le mécénat privé, en l’occurrence l’héritier d’un grand empire industriel Québécois, spécialisé dans l’import-export… de porc.

Création collective.

  • La presse

« Choisir d'aborder un thème des plus sérieux, le financement de la création artistique, sous le prisme du grotesque et de l'humour noir est un projet ambitieux. Pris par l'absurde de certaines situations et dialogues, on rit tout au long de la représentation. (...) Ces neuf jeunes artistes méritent tous nos encouragements. » Pariscope

« (...) une réflexion sur les métiers artistiques, sur la difficulté des rapports humains dans un groupe et sur le rapport compliqué de la culture avec l’argent. Ce spectacle tombe à point nommé dans un moment où le monde de la culture est touché de plein fouet par les restrictions budgétaires de l’État et par une réforme du régime de l’intermittence qui fragilisent les compagnies. » ScèneWeb

« Le spectateur est plongé dans cette répétition chaotique entre un metteur en scène tyrannique et des danseurs « nécessiteux ». Une vraie réflexion sur l'art de la création, le compromis et les rapports professionnels. On ne sait plus vraiment si c'est de l'art ou du cochon... » Nova Planet

« Véritable pied de nez au théâtre sentencieux, le spectacle de la compagnie M42 interroge avec dérision les conditions de création, et la précarité des artistes. Jusqu'où doit-on aller pour pouvoir jouer ? Quels sacrifices ? Quelles humiliations ? (...) Oui c'est n'importe quoi. Mais un n'importe quoi réussi... » Elsa Pereira, Time out

« Il en faut du courage, de l’inconscience, de l’utopie pour se planter sur une scène et braver le monde. Au sein du groupe se dessinent des relations humaines complexes où prévaut la manipulation. (...) La compagnie, c’est la bouée de sauvetage à laquelle tous s’accroche pour tenir debout, ne voyant même pas qu’elle est en train de se dégonfler. (...) Ici le trait est à peine grossi et les acteurs, tous parfaits, nous font partager leur jubilation à se moquer d'eux-mêmes et de leurs confrères. » Julia Blanchi, Théâtrorama

  • De l’art ou du cochon ?

Que peut-il se passer quand la boucherie-charcuterie s’immisce dans la danse contemporaine ? Des danseurs en mal d’argent contraints d’exécuter des chorégraphies conceptuelles avec sérieux au milieu d’une parade promotionnelle, entourés de peluches d’animaux.

Au-delà de la drôlerie de la situation, c’est aussi un questionnement sur la confrontation entre un certain élitisme culturel et son prétendu opposé, le divertissement des masses.

Le public est immergé au cœur d’une répétition chaotique, sans cesse perturbée par un élément extérieur, et extrêmement vivante car elle repose sur le présent de la représentation. Témoins d’un processus de création renouvelé en vain, les spectateurs vivent la réalité des personnages et découvrent « l’envers du décors » : tentatives ratées, tensions, jalousies, quiproquos et rapports de séduction ou de pouvoir.

  • L'envers du décors

Le public est immergé au cœur d’une répétition chaotique, sans cesse perturbée par un élément extérieur, et extrêmement vivante car elle repose sur le présent de la représentation. Témoins d’un processus de création renouvelé en vain, les spectateurs vivent la réalité des personnages et découvrent « l’envers du décors » : tentatives ratées, tensions, jalousies, quiproquos et rapports de séduction ou de pouvoir.

La pièce se déroule le temps d'un mois. Un mois de répétitions, comme cela se passe souvent. Nous avons choisi de nous rapprocher des conditions réelles de l'élaboration d'un spectacle. Cela n'est pas signifié de façon didactique, la temporalité est au contraire révélée dans les échanges entre les personnages, et par leur fatigue croissante. La temporalité est utilisée comme dans un polar : elle semble s’accélérer sans cesse, jusqu’au climax final.

  • La démarche

Une journée entre amis dans un parc d’attraction bien connu du Val-de-Marne, et une hilarité commune en imaginant un choc des cultures : des danseurs contemporains en mal d’argent contraints d’exécuter des chorégraphies conceptuelles avec sérieux au milieu d'une parade promotionnelle, entourés de peluches d’animaux. Cette plaisanterie à rapidement fait place un profond questionnement sur la confrontation entre un certain élitisme culturel et son prétendu opposé, le divertissement des masses.

Le Laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens était né.

Le concept et la trame furent initiés par Laetitia Guédon & Thomas Poitevin, lequel a ensuite imaginé les grandes lignes de l’histoire et les personnages à partir de chacun d’entre nous : nos physiques, nos origines et les accents étrangers ou régionaux que nous étions susceptibles de prendre.

Nous avons étoffé, développé les rôles et la trame au fil des répétitions, en improvisant, et en travaillant à la table à partir de ce que nous faisions au plateau. Le « LCRCG » est devenu au fil du travail une réflexion collective sur le métier d’artiste, l’engagement, le compromis, la communication dans le travail, la complexité des rapports professionnels et humains en général.

  • L’écriture

En partant de personnages dont l’aspect clownesque fait appel au caractère propre de chaque acteur, nous avons mis en place une écriture de plateau mouvante, basée sur l’histoire, les fonctions et les caractères archétypaux des rôles. Nous avons utilisé des procédés d’improvisation pour construire une narration solide : nous savons ce qu’il se passe du début à la fin, qui doit intervenir - et quand - pour faire avancer l’histoire. Certains fragments monologués dévoilant un aspect plus intime de certains personnages sont néanmoins écrits car ils permettent la mise en perspective du langage utilisé en « groupe » avec celui, dit, du « monologue intérieur ». Ainsi, hormis ces rendez-vous et textes écrits, la parole reste libre. En découle une langue propre au spectacle qui, si elle n’est pas une écriture dramatique proprement dite, garde une singularité et s’éloigne du seul naturalisme.

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Informations pratiques

Théâtre 13 - Bibliothèque

30, rue du Chevaleret 75013 Paris

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  • RER : Bibliothèque François Mitterrand à 170 m
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Spectacle terminé depuis le dimanche 25 mai 2014

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