Le Conte d'hiver

du 18 février au 16 mars 2003

Le Conte d'hiver

Au départ, tout commence comme une tragédie. Léontes, roi de Sicile a invité son ami Polixènes, roi de Bohême, à venir en son palais. Impuissant à convaincre son meilleur ami Polixènes de rester encore quelques temps son invité en Sicile, Léontes confie cette tâche à sa femme Hermione. Grâce à son charme, celle-ci parvient à persuader Polixènes ; là tout bascule : Léontes est pris instantanément d’une jalousie terrifiante et entreprend de détruire ceux qu’il aime…
  • L’histoire

Au départ, tout commence comme une tragédie. Léontes, roi de Sicile a invité son ami Polixènes, roi de Bohême, à venir en son palais. Impuissant à convaincre son meilleur ami Polixènes de rester encore quelques temps son invité en Sicile, Léontes confie cette tâche à sa femme Hermione. Grâce à son charme, celle-ci parvient à persuader Polixènes ; là tout bascule : Léontes est pris instantanément d’une jalousie terrifiante et entreprend de détruire ceux qu’il aime… Alors que l’on n’entrevoit plus qu’un dénouement tragique à cette histoire, on passe d’un palais sicilien aux improbables rivages de Bohême. Le temps lui-même intervient en tant que personnage, pour introduire le quatrième acte, et décrété en vertu des pouvoirs qui sont les siens et contre les règles habituelles de la dramaturgie, un saut de 16 ans dans le temps… les enfants respectifs des deux familles apportent finalement la paix et l’espoir en tombant amoureux l’un de l’autre. Le conte d’hiver se termine au printemps, avec le retour à la vie de la femme de Léontes, Hermione. Cette traduction du texte de Shakespeare a été montée dans une mise en scène de Luc Bondy en mars 1988.

  • A propos du Conte d’hiver 

Shakespeare nous indique là encore que pour créer la vérité au théâtre, nous n’avons que notre imagination.
Le conte d’hiver n’est pas une des pièces de Shakespeare les plus connues du grand public. Le titre lui-même n’évoque pas le sujet, mais la forme dramatique du récit. Comme le signale un commentateur* « ce titre de conte d’hiver évoque les vieux contes de « bonnes femmes » dont le ressort était sans doute un recours effréné à la fantaisie, à l’évasion ». Voilà de la part de l’auteur la promesse implicite d’une soirée où l’on ne s’ennuiera pas. J’ai l’intention que l’on comprenne le déroulement de l’histoire, donc de privilégier la qualité du jeu des comédiens, mais je veux mettre en avant la fantaisie de Shakespeare, son humour, les recours à la magie ou à l’horreur qui font également partie de notre univers.
Comme c’est un conte d’hiver, nous le créerons l’hiver.
Ni comédie, puisque l’on y meurt, ni tragédie, parce qu’elle est souvent drôle et qu’elle finit bien, cette pièce a une construction surprenante. Le temps ne s’y écoule pas d’une façon linéaire. On peut s’attarder à un poignant échange entre deux personnages, et passer seize années en une minute. On pense à un collage, à un souvenir, voire aujourd’hui à un montage de film. Là où certains ont parlé de la désinvolture de Shakespeare dans l’écriture de cette pièce - une de ses dernières - on peut plutôt voir la prescience chez lui, d’un récit construit hors des schémas classiques de son temps. Ce côté inclassable, où ce qui est comique est indissociable de ce qui est tragique, correspond à l’esprit de notre époque.
Outre la construction dramatique, les brusques changements de comportement des personnages ont parfois surpris les commentateurs. Il est vrai que les relations des personnages entre eux échappent à la grille psychologique. C’est un trait particulier du talent de Shakespeare. La fantaisie et le surnaturel contribuent à égalité à nous entraîner dans sa fabuleuse exploration des sentiments humains. Peut-être le support du conte a-t-il permis à Shakespeare cette liberté de ton, la pièce en tout cas sous de nombreux angles frappe par sa modernité et la traduction de Bernard-Marie Koltès, à mon sens, est aujourd’hui l’une des meilleures qu’il soit.
*R.G Cox Préface au conte d’hiver (formes et reflets 1961 œuvres complètes de W. Shakespeare).

Pierre Pradinas

Sélection d’avis du public

Le Conte d'hiver Le 29 mars 2003 à 13h17

la compagnie a choisi d'y ajouter de la musique et d'accentuer l'ironie et le tragique. Des moments tristes et émouvant, des moments drole et inatendu pour un spectacle inatendu et très apréciable

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Le Conte d'hiver Le 29 mars 2003 à 13h17

la compagnie a choisi d'y ajouter de la musique et d'accentuer l'ironie et le tragique. Des moments tristes et émouvant, des moments drole et inatendu pour un spectacle inatendu et très apréciable

Informations pratiques

Cartoucherie - Théâtre de la Tempête

Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Cartoucherie
  • Métro : Château de Vincennes à 1 km
  • Bus : Cartoucherie à 174 m, Plaine de la Faluère à 366 m
  • Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.

    En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
    Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.

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Plan d’accès

Cartoucherie - Théâtre de la Tempête
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 16 mars 2003

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