Le Cabaret des Mots

du 30 septembre au 12 octobre 2014
1h10

Le Cabaret des Mots

Comment imaginer le cerveau d'un être humain, à l'intérieur duquel vivent les mots, tous les mots de l'alphabet, tous les mots, les beaux comme les vilains, les poétiques comme ceux du quotidien, difficile de croire en tout cela. Dès 10 ans.
  • Le spectacle

Comment imaginer le cerveau d'un être humain, à l'intérieur duquel vivent les mots, tous les mots de l'alphabet, tous les mots, les beaux comme les vilains, les poétiques comme ceux du quotidien, difficile de croire en tout cela.

Distribution en alternance.

  • Note d'intention

C'est une Double mise en scène : Maud Dhénin, s'occupant des mots et Victor Quezada-Perez de la dramaturgie générale et des Clowns.

Chaque mot va être incarné par un clown qui dormira dans ce cerveau habité de cadre de peintures. Des cadres vivants et des cadres animés, illustrant un temps soit peu les mots comme un chœur antique mais ici de clowns de théâtre.

Chacune des représentations est différente, car nous voulons garder l'Esprit du Cabaret, ne pas savoir quel mots vont être joués. Seul le mot « Prologue » et le mot « Epilogue » seront présent, les autres c'est notre magie du théâtre qui prendra la décision.

  • Note de l'auteur

J’ai eu le plaisir de connaître la compagnie Umbral en 2004 au festival d’Avignon off et de redécouvrir la pièce que j’avais écrite : Petits boulots pour vieux clowns, montée pour la première fois dans son intégralité en langage totalement clownesque. Cette compagnie, ou plus particulièrement son directeur artistique, Victor Quezada-Perez qui pratique en effet ce mode de mise en scène comme un langage propre. Ce fut pour moi une découverte : ce mélange dramatique entre mon texte et le clown était possible.

Mes personnages sont parfois insaisissables, ils agissent dans un sens puis filent ou se défilent. Dans mon travail d’écriture, j’aime laisser l’ambiguïté, j’aime égarer le lecteur, le surprendre, l’emmener en bateau… La compagnie Umbral réussit à jouer avec mes mots comme elle réussit à jouer avec mes personnages, elle donne du sens là où l’on ne s’y attend pas, au-delà du texte et d’une mise en scène plus classique.

Ce choix de mélanger le travail de mise en scène avec le mode d’expression des clowns, qui pouvait sembler risqué et fou me paraît finalement aller de soi et profondément poétique. Il n’est possible que par l’expérience de travail de la compagnie Umbral, qui réussit techniquement par le corps, par le geste, par l’abnégation d’un travail d’équipe, par la volonté d’un metteur en scène, à « mettre en clown » mes pièces comme leur directeur s’amuse à le dire.

Deux de mes pièces ont déjà vu le jour de cette manière, comme L’Histoire du communisme racontée pour des malades mentaux, dans laquelle ils ont affiné leur concept, ajoutant l’audace à la folie, jouée deux années en Avignon avec un énorme succès. Ils souhaitent persévérer dans leur recherche sur mon écriture et je suis heureux qu’ils m’associent à leur travail en m’accueillant dans ce nouveau chemin avec cette pièce qui n’a jamais été encore montée.

J’apprécie le fait qu’au-delà de la mise en clown, avec mon travail d’écriture ou de réécriture, il y a aussi une volonté d’échange, d’offrir, leur théâtre et ma poésie, à des publics de natures différentes, sensibles dans tous les sens du terme, afin de faire découvrir notre travail.

C’est ce qui de prime abord me plaît. Cette collaboration artistique prendra ainsi une forme d’acte poétiquement social. La compagnie Umbral veut essayer de me faire entrer dans ce train, dont le moteur n’est pas «  l’acte social » mais plutôt la poésie, le clown, l’amour du texte et des mots, qui pour nous signifient l’amour des gens.

J’ai confiance en leur choix poétique, j’ai confiance en leur habitude à travailler avec des auteurs contemporains vivants ! Leur exercice poétique est une prise de risque permanente à laquelle j’ai pris goût mais aussi que je souhaite partager et vivre avec eux. J’aime suivre la destinée de mes personnages et il m’intéresse de pouvoir les modifier à partir d’un travail concret, corporel, en faisant exister les personnages et peut-être ainsi/aussi changer leur destin…

Matei Visniec

  • La presse

« Le texte de Visniec est mis en valeur par la dramaturgie et la poésie du monde des clowns dans une superbe interprétation menant les mots au-delà de leur sens, touchant l’intime qui est en nous…. C’est un véritable florilège ! On se délecte ! » Avi City Local News

« Le travail des corps et des voix est d’une grande précision, l’interprétation puissante… ne ratez pas l’occasion de découvrir cette pièce inédite ! » Toutlaculture.Com

« Les cinq clowns étant sans cesse sur scène, on admire les silencieux autant que ceux qui parlent, ne sachant presque plus où donner de la tête. » Les Trois Coups

  • La compagnie Umbral

Umbral, signifie le seuil… l’aube... la naissance du soleil…

Compagnie de théâtre créée en 1998 par Victor Quezada-Perez, elle travaille exclusivement autour d’auteurs contemporains vivants avec qui elle entretient un rapport étroit dans le processus de création. Elle essaie de porter une réflexion autour de la poésie, du drame théâtral et de la question politique. Au-delà de ces thèmes, c’est par le jeu théâtral et le choix de ses pièces de théâtre qu’elle porte une réflexion permanente sur l’Humain, son enfermement et son incapacité à revenir sur son passé sans une certaine violence.

Pour la Compagnie Umbral, le théâtre agit comme miroir grossissant de la Société : il ne doit jamais porter un message moralisateur, il doit être un reflet de ce qui lie le personnage, le texte et la réalité du spectateur. Leurs réalités s’entremêlent souvent de façon odieuse mais si réelle. Il s’agit de faire ressentir aux spectateurs ce que l’Humain peut ressentir au quotidien. Elle a monté depuis lors, sous la direction de Victor Quezada-Perez, un certain nombre de pièces de théâtre, de spectacles de rue, de courts-métrages, de concerts…

Tous les spectacles que la Compagnie Umbral a monté ont un sens politique et citoyen. Depuis 2001, se crée également le volet théâtre social et populaire via les actions d’intervention théâtrale dans les quartiers. La compagnie a ainsi monté des pièces de théâtre des auteurs contemporains vivants tels que Sepulveda, Dorfman, Triana, Visniec, Laabi et elle a travaillé avec plus d’une centaine d’artistes différents, dont les plus prestigieux sont Daniel Mesguich, Osvaldo Calo, les Quilapayun, Le Cirque des Mirages.

En 2009, au Festival d’Avignon, L’Histoire du communisme racontée pour des malades mentaux de Matéi Visniec qu’elle a montée a été l’une des 4 pièces les plus vues du Off. Tous les spectacles montés depuis 2004 par la compagnie ont été salués par la presse.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 12 octobre 2014

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