La flûte enchantée

Spectacle en allemand surtitré.

• Opéra & cinéma
  

Égaré en terre étrangère, le prince Tamino accepte la mission que lui confie la reine de la Nuit sans comprendre dans quel monde il va pénétrer. Son guide, le naïf Papageno, et Pamina, qu’il doit libérer, sont aussi perdus que lui. L’inquiétude et la confiance dans la magie de la flûte cèderont, à travers les épreuves, aux lumières de la raison.

En 1791, Mozart se doutait-il que La Flûte enchantée serait son ultime partition ? À trente-cinq ans, son organisme était épuisé mais sa volonté et son inspiration intactes. Il usa ses dernières forces dans ce projet cher entre tous, d’un grand ouvrage allemand et populaire, célébrant les idéaux des Lumières. Le succès viennois, qui illumina la fin de sa vie, devint universel dès le XIXe siècle.

Le spectacle de Barrie Kosky et du collectif 1927 voyage dans le monde entier depuis sa création en 2012 à la Komische Oper Berlin. La scénographie intègre les chanteurs dans un dispositif vidéo où lieux, éléments, phénomènes surnaturels mais aussi paroles et sous-entendus se déploient grâce au film d’animation. Le tout avec les couleurs et le charme du cinéma en 1927 !

Singspiel en deux actes. Livret d'Emanuel Schikaneder. Créé en 1791 à Vienne, au Theater auf der Wieden.
Chœur : Arnold Schönberg Chor
Orchestre : Komische Oper Berlin
Animation Paul Barritt
Conception 1927 (Suzanne Andrade et Paul Barritt) et Barrie Kosky
Distribution en alternance.

Introduction au spectacle, 45 min. avant la représentation, avant-foyer. Entrée libre sur présentation du billet.
Chantez La Flûte enchantée, 45 min. avant la représentation, salle Bizet. Entrée libre sur présentation du billet.

• La presse

« Les heureux qui ont vu cette Flûte enchantée, de Mozart, mise en scène par Barrie Kosky et Suzanne Andrade au Komische Oper de Berlin, s'en souviennent comme d'un moment suspendu, merveilleux. (...) En famille, on plonge dans cette œuvre aussi connue que mystérieuse, avec une troupe aux talents pléthoriques sous la direction de Kevin John Edusei.  » Judith Chaine, Télérama TTT

« Le spectateur n’a jamais rien vu de tel. (...) Il entre avec une facilité déconcertante dans un univers, qui, pourtant, est monté d’une manière inédite et étonnante. De ce décalage naît une représentation, résolument novatrice.  » Bertille Sindou-Faurie, vivre à Berlin

« Partly a homage to silent movies of the 1920s, Kosky’s Flute takes live video to new heights on the opera stage, with the singing characters seamlessly interacting with cartoons. » Tom Service, The Guardian, 13 juillet 2015