Kozhette

Paris 20e
du 11 au 22 janvier 2017
50 minutes environ

Kozhette

Un personnage maladroit, dérisoire, clownesque pris dans l'engrenage de la pensée unique dans un monde mécanique, binaire et transparent.
  • Avec : Benoît Fauchier, Yann Provost
Kozhette est une machine, une fabrique de spectacles qui ne tournent pas rond, un personnage maladroit, dérisoire, clownesque pris dans l'engrenage de la pensée unique dans un monde mécanique, binaire et transparent. Dès 6 ans.

A partir de 6 ans.

Kozhette est une machine, une fabrique de spectacles qui ne tournent pas rond, un personnage maladroit, dérisoire, clownesque pris dans l'engrenage de la pensée unique dans un monde mécanique, binaire et transparent.

Kozhette est un trio, des techniciens despotiques, une roue cyr tordue, une balade entre personnages qui sont tous esclaves de leur situation, un road-trip les yeux bandés dans un univers électro-rock-musette.

Par le Cirque Kozh.

  • Note d'intention

Kozhette nous plonge dans un univers indus-post-moderne porté par des lumières aux contrastes tranchés et par une musique Electro-rock-musette. La spirale, au cœur du spectacle raconte elle-même l’histoire, celle d’une roue Cyr tordue, malmenée, un personnage qui ne tourne pas rond, un road trip les yeux bandés, du cirque contrasté.

L'homme et la machine. Kozhette explore un monde industriel et métallique qui plonge le spectateur au cœur d'une machine, une fabrique à spectacles dans laquelle l'homme et l’agrès ne sont que des outils. Dans un univers transparent et froid, sous une lumière blafarde, un homme est pris dans l’engrenage de la pensée unique, dans la mécanique binaire du travail répétitif. L’engrenage de la pensée unique, dans la mécanique binaire du travail répétitif.

Le personnage principal est clownesque, au sens satyrique du terme. Il représente la maladresse, la fragilité et la dérision d'une certaine condition humaine. Ici il incarne le quidam, asservi par son propre quotidien et son travail abrutissant dans les bas fonds d’une société onirique construite sur l’image. Il devient un homme-outil, réduit dans sa capacité de résistance et de réflexion. Mais progressivement va naître en lui une volonté instinctive de reconstruire l'espoir mis à mal par la désillusion de ce monde, face à ses antagonistes.

Ils sont deux, et ne sont en principe que les techniciens du spectacle, mais par ce biais, ils possèdent les clefs de la machine. Ils vont, sans le vouloir, donner à l’ouvrier les électrochocs nécessaires au réveil de sa conscience. Ils maîtrisent le son et la lumière et ont le contrôle sur les émotions et l’atmosphère dans laquelle évolue le protagoniste. Leurs interventions sont absurdes et révèlent la dualité tragi-comique des rapports dominé/dominant entre personnages qui sont tous esclaves de leurs situations.

Puisant aussi bien dans les univers de Fritz Lang, Georges Orwell, de Chaplin ou de Zola, que dans ceux d’Akira, Kozhette est un trio dans un monde double-face alternant entre ombre et lumière

  • Les éléments du spectacle

La spirale
La spirale est un agrès issu l’union d’une courbe à une droite. La définition mathématique est une portion d’hélice circulaire dont les extrémités sont reliées par la génératrice du cylindre. Issu de la roue Cyr, elle est à taille humaine, environ 1m70 de haut, en acier et pèse 20 kg. C’est un bout de ferraille à la fois simple et improbable, instable de nature et riche en surprises, qu’elle soit posée ou en mouvement.

Mise au point dans l'atelier du Centre National des Arts du Cirque à la demande de Benoît Fauchier, plusieurs intervenants d’horizons diverses ont accompagné ce dernier dans la découverte de son vocabulaire : Hyacinthe Reisch, Bertrand Duval, Guillaume Bertrand, Fatou Traore, Aurélien Bory, Fabrice Melquiot.

La spiromachie
La spirale naît lorsque la ligne droite s’allie à la courbe. On en sait l’équation, mais en faisant corps avec la spirale, l'artiste en fait une forme qui va au-delà, une sorte de sablier tronqué ou presque une esquisse du symbole infini. La spirale engendre une forme de chorégraphie où le corps est traversé par le métal. Cette danse se fait parfois combat et montre l'apparente domination de l'artiste sur l’objet, mais également la soumission aux lois physiques, rendues plus prégnantes sur le corps circassien.

  • La structure-scénographie

La structure est à la fois scène et décor, et fait également échos à la spirale. Le spectacle part du centre de la piste où évolue un artiste de cirque avec son agrès pour s'étendre à tout l'espace en intégrant le créateur lumière et le musicien, puis pour s’agrandir encore jusqu'au public, spectateurs emportés ou acteurs volontaires du spectacle. Techniquement, la structure est autonome pour s’adapter partout, rapide et légère à monter : 1 piste circulaire 3 tours régies se montant autour 3 ponts reliés en un point central permettent des accroches aériennes.

Cette structure est un chapiteau symbolique, réduit à sa plus simple expression, montable en intérieur comme en extérieur, en rue comme en salle.

  • La lumière et la musique

L’éclairagiste est présent sur scène et permet aux lumières de devenir actrices de l'action. Elles éclairent, mettent en valeur mais aussi dérangent et bousculent. Un PAR devient une poursuite, un seau d'eau devient un réflecteur et l’éclairagiste devient projecteur.

Ces différents éléments peuvent permettre au spectacle de prendre vie sur le plateau et de réussir à faire une mise en lumière complète en utilisant le minimum de matériel, le tout dans un univers coloré et onirique.

De la valse à l'accordéon, jusqu'au rock électro-instrumental, la musique amène le spectateur à vibrer avec le circassien, en puissance, en légèreté, à l'unisson. Le personnage vit, tout ce que vous entendez vient de sa bande originale intérieure.

  • La presse

« Le cirque Kozh oriente sa création entre contemporain et cirque nouveau voulant véhiculer un parcours émotionel chaotique, au travers du regard d'un personnage par son environnement. La musique de la valse à l'accordéon en passant par le rock electro-instrumental, habille ce spectacle qui promet encore de belles rêveries. » Le petit journal du Lot et Garonne

« Ce spectacle, sons et lumières, en lien avec le monde ouvrier, se veut acrobatique, humoristique, légèrement rock’n’roll, voire même extravagant dans certaines situations, l’amusement est garanti et la participation des spectateurs peut être envisagée. » Le Telegramme

« Un spectacle circassien à base de circularité, d'humour, de risque et de sueur. De mouvements, de musique et de lumière, qui défend un cirque de prise de risque, non seulement physique, mais également dans l'inconnu de l'improvisation. » Ouest France

« Dans une atmosphère rock, presque grunge, les artistes abordent (...) des thématiques telles que la liberté, l’aliénation, ou encore l’asservissement par le travail. Avec poésie et ironie ! » L’Hebdo du Vendredi

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Informations pratiques

Cirque électrique

Place du Maquis du Vercors 75020 Paris

Bar Chapiteau
  • Métro : Porte des Lilas à 144 m
  • Tram : Porte des Lilas à 158 m
  • Bus : Porte des Lilas à 68 m, René Fonck à 89 m, Porte des Lilas - Métro à 131 m, Les Bruyères à 257 m
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Plan d’accès

Cirque électrique
Place du Maquis du Vercors 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 22 janvier 2017

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