Jean-Marc Luisada - Cinépiano mon amour

• Amour du cinéma japonais

Jean-Marc Luisada, pianiste de renommée internationale, est aussi un passionné du 7e art. Il nous propose 3 soirées originales avec récitals et films japonais de son choix.

En 1985, Jean-Marc Luisada est lauréat du prestigieux Concours Chopin à Varsovie, succès qui le propulse sur la scène internationale.Suivront des concerts à travers le monde en récital et sous la direction de grands chefs d’orchestre – Charles Dutoit, Yukata Sado, Yehudi Menuhin... –, avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la NHK, le London Symphony Orchestra... Il se produit dans les salles les plus prestigieuses : Salle Pleyel et Théâtre des Champs-Élysées, Wigmore Hall, Suntory Hall...

Jean-Marc Luisada nourrit son art du cinéma qu’il aime depuis toujours. Il possède une collection de DVD de plus de 8000 films ! Il s’intéresse surtout aux réalisations des grands maîtres : Ozu, Mizoguchi, Kurosawa, Fellini, Fassbinder, Bresson... « J’aime voir la conception d’une oeuvre par le montage, étudier les plans, la fluidité de ceux-ci, les fondus enchaînés... comme en musique », déclare-t-il.

• Programme

Mercredi 25 février : F. Schubert - Sonate D.960
Présentation puis projection du film Voyage à Tokyo (Yasujirô Ozu / 1953 / 136')
Voyage à Tokyo
Un couple âgé entreprend un voyage pour rendre visite à ses enfants. D’abord accueillis avec les égards qui leur sont dus, les parents s’avèrent bientôt dérangeants. Seule Noriko, la veuve de leur fils mort à la guerre, trouve du temps à leur consacrer. Les enfants, quant à eux, se cotisent pour leur offrir un séjour dans la station thermale d’Atami, loin de Tokyo.

Jeudi 26 février : J. Haydn - Variations en fa mineur, Hob. XVII, n°6, R. Schumann - Papillons, Op. 2
Présentation puis projection du film Le visage d'un autre (Hiroshi Teshigahara / 1966 / 122')
Le visage d’un autre
Okuyama a été défiguré dans un accident du travail. Contraint de se bander entièrement le visage, il perd goût à la vie et sa femme rejette ses avances. Son psychiatre lui propose alors de participer à une expérience : un masque complexe, véritable prothèse faciale, est créé pour Okuyama et lui redonne un visage. Désormais anonyme, il emménage dans une auberge modeste et cultive peu à peu une nouvelle vie sociale, testant les limites de son identité retrouvée.

Vendredi 27 février : C. Debussy - Et la lune descend sur le temple qui fut (Images, extrait du 2e livre), R. Schumann - Grande Humoresque, Op. 20
Présentation puis projection du film La harpe de Birmanie (Kon Ichikawa / 1956 / 116')
La harpe de Birmanie
Eté 1945 : un régiment japonais est perdu au milieu de la jungle birmane plusieurs jours après la fin de la guerre. Parmi les soldats se trouve Mizushima, un joueur de harpe qui sert d’éclaireur grâce à son instrument. Lors d’une halte, le régiment est cerné par les troupes britanniques et se rend sans violence. Mizushima se voit alors chargé d’une mission, qui échoue. L’homme est porté disparu. Un jour, les compagnons croisent un moine birman qui lui ressemble étrangement.