Improbable rencontre

Neuilly-sur-Seine (92)
du 25 au 26 novembre 2002

Improbable rencontre

Que peuvent se raconter une Polonaise et un juif d'origine polonaise qui se rencontrent, quand l'une, Yola Buszko, a quitté son pays pour fuir le communisme et que l'autre, Henri Kochman, n'y a jamais vécu parce que ses parents y ont fui l'antisémitisme ? Des histoires d'amour bien sûr ! D'amour de leurs parents, de leurs cultures, des traditions qui les ont forgés et, enfin, de l'amour du théâtre qui a permis la rencontre.

Un conte théâtral aux allures d’enquête…
Sur scène
La presse

Pourquoi ce spectacle ? D’abord, la simple envie pour Henri Kochman, à l’occasion de son départ de la direction du Théâtre Romain Rolland en juillet 2001, de saluer le public qui l’a suivi, encouragé pendant près de dix-huit ans, en finissant par là où il avait commencé : sur la scène du Théâtre Romain Rolland. Mais que faire ? Raconter sa vie, c’est-à-dire plus d’un demi-siècle. Pourquoi pas ? C’est là que son contraire est apparu : Yola Buszko, comédienne polonaise.

Que peuvent se raconter une Polonaise et un juif d’origine polonaise qui se rencontrent quand l’une, Yola Buszko, a quitté son pays pour fuir le communisme et que l’autre, Henri Kochman, n’y a jamais vécu parce que ses parents y ont fui l’antisémitisme ? Des histoires d’amour bien sûr ! D’amour de leurs parents, de leurs cultures, des traditions qui les ont forgés et, enfin, de l’amour du théâtre qui a permis la rencontre. Cette improbable rencontre a eu lieu à Villejuif, il y a plus de quinze ans, au Théâtre Romain Rolland.

L’Improbable Rencontre raconte donc une chronique qui commence au début du siècle, par la naissance des parents d’Henri Kochman, et se termine à Villejuif en passant, entre autre engagement, par le sionisme et le syndicalisme à l’EDF. Elle, Yola Buszko, raconte son enfance, sa Pologne, ses études de théâtre et ses débuts à Paris

Deux récits recueillis par Elsa Quinette sous la forme d’interviews, mis en scène par Alain Mollot, où la petite histoire rencontre la Grande. Et où ce qui aurait pu être un dialogue de sourds s’est avéré un tête-à-tête drôle, tendre et généreux.

Les deux comédiens rejouent leur propre vie avec la distance de l’humour souvent, parfois aussi en retrouvant la douleur des blessures. L’espace scénique est comme leur mémoire qu’ils explorent, l’un servant de réplique à l’autre pour évoquer de courtes scènes dont ils se souviennent.

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Yola et Henri se sont rencontrés sur une scène de théâtre et une amitié s’est nouée. Le théâtre permet la rencontre, la rencontre génère du théâtre : c’est sur scène qu’ils se retrouvent pour raconter leur « improbable rencontre ».

Cette échange réciproque est emblématique de celui qui se déroule sous nos yeux, entre les deux comédiens qui pris dans leur propre rôle, gardent pourtant de la pudeur à s’exposer. Cette autobiographie de vive voix est audacieuse : parler de soi sur scène n’est pas facile. Cela l’est d’autant moins que la personne qui vous donne la réplique n’a pas du tout la même vision des choses que vous. Les opinions se croisent. Mais, de même que le théâtre a rapproché Yola et Henri, leurs différences vont les pousser l’un vers l’autre et chacun apprend de l’autre.

La réalité se théâtralise et se donne à voir donc. C’est à ce moment qu’une autre rencontre a lieu : celle de l’histoire avec l’Histoire. Si cette dernière est effectivement la somme de toutes nos histoires il est toujours surprenant de voir se dessiner, au travers de destins particuliers, les grands traits de l’Histoire. L’Histoire se nourrit de nos histoires et nos histoires s’inscrivent irrémédiablement dans la grande. Quel lieu plus approprié que le théâtre pour nous les donner à jouer, à représenter ?

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« Les deux comédiens expriment une grande tendresse, de la chaleur humaine, une vraie fraternité. Ce moment unique est dû en grande partie au talent de Henri Kochman et de Yola Buszko, comédiens tout en nuances et passion. » L’Arche

« Ce récit à deux voix aux accents de nostalgie parfois douloureux mais toujours tendres, généreux et complices se voit, s’entend avec un plaisir évident et nous renvoie tous à nos lambeaux d’histoire personnelle. » Actualité Juive

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Spectacle terminé depuis le mardi 26 novembre 2002

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