Il se trouve que les oreilles n'ont pas de paupières

du 26 novembre au 3 décembre 2015

Il se trouve que les oreilles n'ont pas de paupières

La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.

Lorsqu’un compositeur adapte un essai intitulé La haine de la musique, on peut s’attendre à tout. Benjamin Dupé se saisit de cette œuvre de Pascal Quignard paru en 1996 qui questionne l'influence puissante et ambiguë de la musique.

Parce qu'il est impossible de fermer les oreilles comme on ferme les yeux, la musique fascine. Pour le meilleur et pour le pire. N'est-elle pas parfois une contrainte ? Un moyen de pression pour « faire obéir » ? Le texte, composé de fragments courts, aborde l'histoire de la musique et le phénomène du son, et nous fait passer d’un univers à l’autre, du conte fantastique au récit historique, de considérations philosophiques à des anecdotes personnelles.

En amoureux de la musique, Benjamin Dupé répond à chaque séquence par des morceaux de sa composition. Pourtant, le spectacle n’est pas, qu’on se le dise, une conférence avec un fond musical pour « faire joli ». Dans sa quête de formes qui s'éloignent du concert traditionnel, Benjamin Dupé invente un dialogue théâtral entre les mots et le son.

Mettant en mots et en sons l’ouvrage La Haine de la musique de Pascal Quignard, Benjamin Dupé oppose à cet apparent désamour une pièce polyphonique, interprétée par le comédien Pierre Baux et l’altiste Garth Knox. Avec un dispositif scénique épuré, l’écoute est au centre de l’attention. Les musiques de la langue et de l’instrument deviennent alors sujets de réflexions, supports artistiques et générateurs d’interférences. La voix avance, se cogne, respire et s’élève de plus belle, l’archet quant à lui grince, vibre et décélère avant de mieux repartir.

Entre humour et virtuosité, les deux protagonistes, tels des alter ego, se répondent et se coupent au rythme des métronomes, jusqu’au silence, seul repos de l’oreille qui ne se ferme jamais.

Sélection d’avis du public

il se trouve que les oreilles n'ont pas de paupières Le 25 avril 2015 à 19h54

spectacle vu en appartement...;texte magnifique porté superbement par Pierre Baux ,soutenu par ses complices musiciens..longtemps après demeure le charme;;; lla musique des mots prolonge celle de la guitare et du violon, ;j'irai voirla version avec le quatuormagnifique symbiose...à ne pas manquer pour une heure de pur bonheur la guitare et du

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il se trouve que les oreilles n'ont pas de paupières Le 25 avril 2015 à 19h54

spectacle vu en appartement...;texte magnifique porté superbement par Pierre Baux ,soutenu par ses complices musiciens..longtemps après demeure le charme;;; lla musique des mots prolonge celle de la guitare et du violon, ;j'irai voirla version avec le quatuormagnifique symbiose...à ne pas manquer pour une heure de pur bonheur la guitare et du

Informations pratiques

Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès

63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Seine-Saint-Denis
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  • Bus : Mairie de Montreuil - Pasteur à 35 m, Mairie de Montreuil à 83 m
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Spectacle terminé depuis le jeudi 3 décembre 2015

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