Igor Urzelai et Moreno Solinas, artistes associés à The Place Theatre, ont naïvement cru qu’avec un seul spectacle, ils allaient pouvoir refaire le monde. Assumant la part d’idiotie d’un tel projet, et décidant d’en jouer, ils se sont mis à sautiller, et à écrire des chansons inspirées des traditions folkloriques de Sardaigne et du Pays basque, leurs terres d’origine. Avec un zeste d’autodérision, ils proclament : « Nous promettons de rester groupés, de persévérer et de faire de notre mieux. »
De son côté, la jeune scène chorégraphique londonienne s’éveille. S’il fut interprète auprès de Hofesh Shechter, Ben Duke a fondé en 2004 la compagnie Lost Dog, qui mêle allègrement danse et théâtre. À lui tout seul, dans Paradise Lost, inspiré du long poème éponyme de John Milton, il se prend pour Dieu… et constate l’étendue des dégâts. Les ratés de la création du monde font le sel de ce drôle de one man show au casting biblique : outre Dieu lui-même, Satan, Adam et Eve.
Jean-Marc Adolphe
Idiot-Syncrasy
chorégraphie & interprétation : Igor Urzelai & Moreno Solinas
dramaturge : Simon Ellis
lumières : Seth Rook Williams
création son : Alberto Ruiz Soler
décor & costumes : Kasper Hansen
coach vocal : Melanie Pappenheim
réalisation costumes : Sophie Bellin Hansen
musique (chantée en live) : extraits de Procurade 'e moderare (Francesco Ignazio Mannu), When I’m Sixty-Four (The Beatles), Quanto t’ho amato (Roberto Benigni), Al Alba (Luis Eduardo Aute), Zure Begiek (Mikel Laboa)
Paradise Lost (lies unopened beside me) 1re française
conçu, dirigé & interprété par Ben Duke
conseil artistique : Raquel Meseguer
lumières & décor : Jackie Shemesh
31, rue des Abbesses 75018 Paris