Histoires d’hommes chansons de femmes

du 7 mai au 5 juillet 2009
1h15

Histoires d’hommes chansons de femmes

Ce spectacle nous permet de faire vivre sur scène cet état troublant, ce sentiment vital qu’est l’amour : « C’est une affaire sérieuse que l’amour. L’amour, comme les lettres qui ont du corps, se fait avec des pleins et des déliés. Il implique les caresses et les coups, la langue et la cravache. » Serge Gainsbourg. Spectacle d’après les œuvres de X. Durringer et S. Gainsbourg.

Spectacle d’après les œuvres de Xavier Durringer et Serge Gainsbourg

  • Deux auteurs masculins parlent par la voix des femmes

Choisir des textes de Xavier Durringer et des chansons de Serge Gainsbourg en les mettant en situation dramatique n’est certainement pas un hasard. L’un propose des chansons parmi ses textes dramatiques, l’autre joue avec les mots en mettant en chansons.

Xavier Durringer a écrit « Histoires d’Hommes » en collaboration avec la comédienne Judith Magre rendant ainsi un témoignage direct : les femmes ne sont pas fantasmées : elles sont vraies, simples, fragiles et dures parfois, sensibles et terribles aussi.

“Dans le théâtre, il y a très très peu de textes pour les femmes. C’était un moyen aussi de rendre hommage à des monologues, qui sont parfois crus, parfois sexes, un peu décalés, un peu triviaux, en fait d’écrire des textes pour les femmes comme j’aurais écrit des monologues pour les hommes. J’ai essayé de savoir ce que toutes les femmes pouvaient nous reprocher ou pouvaient nous dire ou pouvaient sentir, mais je n’ai pas essayé de me dire, tiens je suis une femme, je vais écrire comme une femme… » (Extrait d’interview de Xavier Durringer )

Dans sa pièce, il intitule certains de ces textes : « chanson ». Et il arrive à S. Gainbourg d’expliquer ses chansons en langage théâtral « la Recette de l’Amour fou est une mini-pièce tragi-comique en 2 actes avec une chute » (Extrait d’interview de S. Gainbourg)

L’utilisation des chansons de Serge Gainsbourg apporte le mystère grâce à son langage poétique troublant. Les chansons rythment la pièce de façon à ce que le spectateur puisse respirer, s’échapper sur des mélodies reconnues et enivrantes.

Ces deux hommes parlent des femmes, racontent les femmes avec une force poignante. Leurs mots cernent leurs ressentis avec précision, c’est sans doute pour cela que nous avons été touchés par ces deux artistes.

  • Parler et chanter l'amour

En utilisant des textes d’auteurs masculins, mettant en scène des femmes, nous voulons montrer les multiples facettes de l’amour.« L’amour, c’est son vice. Irrémédiablement. Sa corrida. L’amour dont on crève et qu’on rêve. En ces temps où n’importe quel heureux bavard peut parler au nom de l’amour, Durringer fait parler l’amour même » R. Cordier.
« C’est une affaire sérieuse que l’amour. L’amour, comme les lettres qui ont du corps, se fait avec des pleins et des déliés. Il implique les caresses et les coups, la langue et la cravache. » Serge Gainsbourg.

Ce spectacle nous permet de faire vivre sur scène cet état troublant, ce sentiment vital qu’est l’amour : « Il n’y a pas de vacances à l’amour, ça n’existe pas. L’amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n’y a pas de vacances possibles à ça. Et c’est ça l’amour, s’y soustraire on ne peut pas. Comme la vie avec sa merde, sa beauté, son ennui. » Marguerite Duras - Les petits chevaux de Tarquinia.

  • Note d'intention

« Des histoires d’amour déçues, rêvées, consommées mais toujours des histoires d’amour… Le parallèle entre ces deux auteurs, Xavier Durringer – Serge Gainsbourg, est simple ; leur admiration pour les femmes, inspiratrice de leurs écrits, nous font nous reconnaître dans leurs mots et leurs chansons.

Le clown c’est l’émotion à l’état brut, l’instant présent ; c’est l’immédiat. Les mots et la musique attirent Marilou et Mélody dans le monde des humains, emplit de souvenirs, d’espoir et d’envies. J’ai voulu que leur univers soit en noir et blanc par contraste avec celui des femmes qui amène couleurs et demi-teintes. Ils découvrent une porte et la franchissent comme un passage, comme la difficulté de grandir,
de devenir adulte, comme un adulte laisse une porte ouverte à son enfance… »

Muriel Righeschi

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A la Folie Théâtre

6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris

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  • Bus : Saint-Ambroise à 43 m, Popincourt à 272 m, Parmentier - République à 338 m
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Spectacle terminé depuis le dimanche 5 juillet 2009

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