Riche paysan, George Dandin a épousé Angélique de Sotenville, fille d’un gentilhomme ruiné, et obtenu le titre de « Monsieur de la Dandinière ». Mais il ne tarde pas à s’apercevoir que son mariage, véritable marché de dupe, en fait un mari confondu... Apprenant de Lubin, valet du jeune Clitandre, que sa femme se laisse volontiers courtiser par son maître, Dandin tente de faire éclater l’affaire aux yeux de ses beaux-parents qui le méprisent. Il se heurte alors à la fourberie de Claudine et de sa maîtresse Angélique, qui n’a pas choisi cette alliance et refuse de « s’enterrer toute vive dans un mari ». Par trois fois, tandis que Dandin est sur le point de prouver la légèreté de sa femme, la situation se retourne contre lui. Et c’est ridiculisé et humilié qu’il doit présenter lui-même des excuses à ceux qui l’ont trompé.
Commande de Louis XIV, George Dandin ou le Mari confondu est créé à Versailles le 15 juillet 1668, dans le théâtre de verdure du Petit parc, à l’occasion du Grand Divertissement royal célébrant le traité d’Aix-la-Chapelle. Pour cette comédie écrite en prose, Molière puise son thème dans la farce-fabliau : « un paysan qui s’est marié à la fille d’un gentilhomme, et qui dans tout le cours de la comédie se trouve puni de son ambition ». Prenant pour sujet une situation grotesque, car parfaitement invraisemblable à l’époque, Molière ne pouvait que divertir la cour. Reprise la même année au Palais-Royal sans la pastorale, la pièce ne remporte pas le même succès. L’absence des « réjouissances » fait ressortir le caractère tragique du personnage, et l’oeuvre perd en même temps le contraste qui la caractérisait.
Pour ce George Dandin, Hervé Pierre souhaite retrouver l’idée du divertissement en mêlant musique et danse, et révéler la grande humanité des personnages de cette farce à forte dimension sociale. Sa mise en scène, interprétée par trois générations d’acteurs, célèbre un monde naissant porté par l’enthousiasme de la jeunesse.
« C'est cette cruauté que met en relief la mise en scène du comédien-français Hervé Pierre au Vieux- Colombier. Transposant la pièce au XIXe siècle, berceau de la lutte des classes, il la transforme en cauchemar social, en vrai cauchemar de classe. Peu de rires, beaucoup de larmes… » Philippe Chevilley, Les Echos, 17 novembre 2014
Un parti pris de mise en scène qui privilégie le drame. Dommage de n'avoir laissé de place à quelques moments de comédie. Des comédiens inégaux ...Dandin parfois absent, Angélique dramatiquement criarde dans la dernière scène, Claudine sans aucune aménité, rèche et sévère aux avances de Lubin. Une scène quasiment dans le noir: l'idée est intéressante mais pas sur toute la scène ! Un magnifique couple De Sottenville et un beau décor, cela reste malgré tout un spectacle de qualité, mais est-ce à la hauteur de ce que l'on attend de la Comédie Française ?
Dans la ligne de la Comédie Française, Décor intéressant, Acteurs très sobres.
Magnifique spectacle
Une pièce de Molière bien montée. Décor inventif au service de l'intrigue. Acteurs excellents. Bref une belle soirée.
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Un parti pris de mise en scène qui privilégie le drame. Dommage de n'avoir laissé de place à quelques moments de comédie. Des comédiens inégaux ...Dandin parfois absent, Angélique dramatiquement criarde dans la dernière scène, Claudine sans aucune aménité, rèche et sévère aux avances de Lubin. Une scène quasiment dans le noir: l'idée est intéressante mais pas sur toute la scène ! Un magnifique couple De Sottenville et un beau décor, cela reste malgré tout un spectacle de qualité, mais est-ce à la hauteur de ce que l'on attend de la Comédie Française ?
Dans la ligne de la Comédie Française, Décor intéressant, Acteurs très sobres.
Magnifique spectacle
Une pièce de Molière bien montée. Décor inventif au service de l'intrigue. Acteurs excellents. Bref une belle soirée.
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