Géométrie du triangle isocèle

du 8 mars au 27 mai 2016
1h30

Géométrie du triangle isocèle

Un texte qui nous amène à nous interroger sur nos pulsions les plus intimes : désir, jalousie, séduction, manipulation...
Quand l'équilibre d'un couple de femmes bascule à l'arrivée d'une troisième. Triangle amoureux ou Géométrie Dangereuse ?
  • Triangle de femmes

Lola et Vera forment le couple idéal. L'ascendant de Vera résonne comme une évidence acceptée par Lola. En dépit de sa fascination pour Vera, ses pulsions la conduisent dans les bras d'un objet du désir nommé Nina, qui apporte une bouffée d'oxygène dans ce couple sclérosé par les années. Vera est complaisante et semble donner une bénédiction morale à cette escapade sexuelle. Avec Vera et Nina, Lola avait tout. Ou presque, car elle engage ses deux couples dans un trio dangereux.

Un couple de femmes, pensives, « face public » ; une autre assise, de dos dans la pénombre. Tandis que la musique s’estompe et que l’obscurité fait place à la lumière, le jeu complexe de ces trois femmes se dévoile.

Un décor minimaliste ne laissant place qu’au noir, aux visages et aux mains, c’est toute l’ambiguïté des relations de couple qui s’offre sans fard au spectateur. Une mise en scène particulièrement originale où les dialogues se font et se défont en une sorte de contrepoint menant au paroxysme des passions.

Ne nous y trompons pas : dans les relations sentimentales unissant ce triangle de femmes, l’homosexualité n’est qu’un élément du décor, un accessoire qui nous distancie de la problématique habituelle, l’adultère. Ainsi ce scénario nous amène directement à nous interroger sur nos pulsions les plus intimes : désir, séduction et jalousie. Et ce triangle-là nous concerne tous.

Cette pièce a été créée en 2008 puis jouée au Théâtre de Nesles avec une mise en scène de l'auteur. En 2015, La Compagnie « Les Fées sans Elles » reprend la pièce avec les comédiennes de l'époque dans une nouvelle mise en scène de Mélanie Journeau.

  • La presse

« Le jeu dialectique et rhétorique auquel se prêtent les trois femmes renferme bien des surprises. Les trois actrices jouent sur les affects avec charme et délicatesse. Jamais un mot plus haut que l’autre pour instiller le malaise. Un vrai moment de subtilité théâtrale à découvrir au plus vite. » Stanislas Claude, Publik’Art, 24 mars 2016

« Elle est vraiment excellente, la pièce de Franck d'Ascanio. C'est même rare une écriture aussi précise, aussi riche. Avec un vrai sens du dialogue. On pense à l'univers de Dorothy Parker, mais un Dorothy Parker français. C'est-à-dire un mélange de perversité, de subtilité, de blessure, d'intelligence mais aussi d'esprit et de vraie rigueur psychologique. Le tout est très bien joué par trois filles bien choisies. Une réussite. » Jean-Luc Jeener, Figaroscope, le 2 décembre 2008

« Cette pièce rompt apparemment avec les convenances, en mettant en scène les rapports qui unissent les couples homosexuels. Mais en définitive l’auteur (et metteur en scène), Franck d'Ascanio, nous parle d’autres choses – du pouvoir – en invitant le spectateur à s’interroger sur le sens de la domination qu’exercent les hommes entre eux (et plus encore sur la place de la domination dans le couple). Et si le dominant n’était pas celui qu’on croit ? C’est donc assurément une pièce à voir. » Laurent Houmeau, Surlesplanches, 5 novembre 2008

« Les trois actrices se donnent à fond, et rien que pour elles il faut aller les applaudir. Le quartier regorge de petits restos où l’on pourra discuter sans fin des rapports de couple, de la domination, de la jalousie, du sexe, enfin de tout ce qui fait le sel de l’existence… » Catherine Vautier-Péanne, Tasse de Thé

« Franck d’Ascanio nous livre ici un délicieux trio amoureux féminin. Le texte est subtil, le trait d’humour fin (le triangle n’en est que plus affûté). Loin des clichés habituels sur l’homosexualité, la pièce se place dans un univers féminin qui n’a d’autre intérêt que d’intensifier cette réflexion sur le pouvoir, l’emprise psychologique sur l’autre et la manipulation mentale. » Ange-Lise Pasquier, Théatrorama, 8 décembre 2008

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Théâtre Darius Milhaud

80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris

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Plan d’accès

Théâtre Darius Milhaud
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 27 mai 2016

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