Et comment va ce vieux John ?

du 12 septembre au 30 décembre 2000

Et comment va ce vieux John ?

CLASSIQUE Terminé

Comédie raillant sur un mode burlesque le petit monde des sans-gradés du Théâtre.

Présentation
Au moment où la pièce commence...
La presse

Présentation

Dans un théâtre de troisième zone, un metteur en scène fumeux, Claude mignon, qui se présente lui-même comme comédien, poète, essayiste, romancier, dramaturge, et cætera, met en scène son œuvre maîtresse : "  Le dernier vol de l’aigle royal ". Il y dirige deux comédiens improbables : Benoît béni-oui oui forcené, admirateur fervent et André, un garçon très terre à terre. Le spectacle sera t-il prêt pour le Noël des enfants des P et T ?

C’est une pièce très drôle jouée sur un mode burlesque avec des personnages extravagants et très contrastés.

Les références viennent à la fois du muet et de la comédie italienne. C’est un comique physique basé sur les situations, sans sentimentalité ni grimace qui privilégie la précision, la rigueur et le rythme. Il y a trois auteurs : Laurent Berger, Hervé Kérisac et Alain Theulle.

Trois amis qui ont écrit une pièce sur toutes les âneries qu’il est possible de proférer et de faire en se piquant de théâtre.

Au moment où la pièce commence...

Claude Mignon absolument pas découragé par les incidents qui ont marqué ses dernières productions...

Il est lapidé par des parents d'élève après une représentation de Naf-naf dans une maternelle
Il est mordu par le chien du propriétaire du café " Le clairon " pendant un monologue
Il est aspergé d'huile de moteur au garage Bertin et fils alors qu'il vient saluer les spectateurs

...revient avec un projet grandiose : mettre en scène, son chef-d’œuvre, " Le dernier vol de l'aigle royal " pour le Noël des enfants des P et T.Il a voulu les plus grands, Marlon Brando, Robert de Niro, John Malkovitch. Il a pris André et Benoît. " Il me fallait des acteurs français, qui seuls pouvaient rendre toute la richesse de ma prose, désolé Marlon "Ecrit-il alors à Brando. Celui-ci vexé sans doute de n'avoir pas été retenu ne lui répondra jamais.

Interrogé sur le jeu de Benoît et d'André, Claude déclare : "Il y a un texte et une mise en scène grandioses "

C'est une grosse production : Claude Mignon investit 20000 francs dans un costume d'alpaga blanc et dans un superbe panama qu'il prévoit de mettre pour saluer après le spectacle ainsi que lors de la cérémonie des Molières et celle des Oscars. Il achète un aller retour Paris -New york, 1ere classe, en Concorde pour 60 000 francs. "Il faut que je sois sur place pour négocier l'adaptation cinématographique avec les Américains"déclare-t-il au producteur exécutif. Il se verse 20000 francs de salaire. "C'est donné" déclare-t-il au producteur exécutif.

Il dépense pas loin de 30 francs pour les costumes du spectacle et près de 40 francs pour les décors. Les comédiens acceptent de travailler sans cachet. Benoît doit assumer en plus de ses responsabilités d'acteur, celles de producteur exécutif, il contracte un crédit à la consommation de 100 000 francs. " C'est mieux que rien " déclare Claude Mignon en encaissant le chèque.

Après une semaine de répétitions acharnées dans un parking, ils sont prêts. Devant un parterre grandiose de 8 spectateurs dont le père de Mignon, la mère de Benoît et les grands- parents d'André se déroule alors " Le dernier vol de l'aigle royal ".

La presse

" Pour découvrir les coulisses du théâtre sous son aspect satyrique, prendre une pointe de cynisme, trouver un metteur en scène aussi tyrannique que ringard, lui associer deux acteurs aussi terrifiés que nuls et le tour est presque joue. Reste à ces trois personnages d'essayer de monter une pièce de théâtre. Pari difficile mais du rire garanti avec ceux qui ont fait les beaux jours du Théâtre parisien l'été dernier et qui ont pour nom Stéphane Boucher, Herve Kerissac et Alain Theulle. " Ouest-France

" Un regard burlesque sur le théâtre, où l'on se moque avec une férocité efficace et réjouissante des mégalomanies et des sottises de tous ceux qui ont choisi la voie royale de passionnés des planches. C'est rigoureux, moderne, décapant et, bien évidemment, fort drôle.

A dérider les plus grincheux. " Jean-luc Jeener, Le Figaro Magazine

" Il ne peut pas mieux ce porter en tout cas que les spectateurs de cette pièce totalement loufoque qui nous fait vivre les affres de deux comédiens aussi paumes que ringards, victimes de la paranoïa d'un metteur en scène fumeux, autant que mythomane. C'est extrêmement drôle " Florence Portes, Paris-Match

" On y donne un petit chef-d’œuvre d'humour, écrit par trois jeunes comédiens, qui nous conte, façon burlesque, les répétitions d'un metteur en scène fumeux et deux comédiens ringards... " Figaroscope

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Informations pratiques

Théâtre Montmartre Galabru

4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montmartre Salle climatisée
  • Métro : Blanche à 418 m, Abbesses à 430 m
  • Bus : Tourlaque à 27 m, Damrémont - Caulaincourt à 78 m
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Plan d’accès

Théâtre Montmartre Galabru
4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 30 décembre 2000

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