Un village au pays du Chabichou et de Ségolène Royal. Une famille. Une petite fille. Une mère névrosée, une grand mère envahissante, une tante hystérique, mais aussi des copains d'école, une maîtresse idéale ou une professeur de musique exaltée, composent une galerie de personnages hilarants.
À la frontière du théâtre et du conte, ce seule-en-scène comique et explosif permet de retrouver toute la saveur, l’émotion et la cruauté de l’enfance. De toutes les enfances...
Elise, chapitre 1 La banane américaine est un projet qui peut être résumé de la manière suivante : « spectacle comique à caractère autobiographique, consacré à un récit d'enfance ».
L’enfance dont il est question ici connaît la tranquillité d’un petit village de province. Au centre du récit, il y a une petite fille. Elle est à la fois le personnage principal et la narratrice de cette histoire. Elle peut avoir huit, dix, douze ans peut-être. Plus que son âge, ce sont son regard et ses mots qui importent. Regard, paradoxalement naïf et acéré, qu'elle porte sur son propre monde, et mots qu’elle emploie pour raconter sa réalité quotidienne et familiale. Sa voix enfantine est comme le fil narratif du spectacle, qui relie les événements, anodins ou majeurs, de sa vie d’enfant.
Embarqué dans son récit, le spectateur voit peu à peu apparaître les personnages qui jalonnent ce quotidien. Les adultes, notamment, et, en particulier, la mère. Une mère écrasante, excessive, et dont les névroses en font un personnage avec un grand potentiel comique. Apparaîtront aussi le père, la tante, la grand-mère, la directrice de l'école de musique, et Mme Gosrez, la propriétaire du magasin « Le Bazar Moderne ».
Entre théâtre et conte, ce spectacle tente de reconstituer l'histoire que tisse une parole familiale. D'approcher ce qui constitue, presque physiquement, la saveur de l’enfance, sa respiration, son goût unique où se mêlent douceur, acidité et amertume. De rassembler les pièces du puzzle, traçant ainsi un tableau familial tantôt drôle, tantôt touchant, tantôt dramatique. Mais dont l'énergie saura le faire basculer résolument du côté du comique.
La plongée dans ma mémoire et dans mon histoire personnelle constitue le socle de ce projet d'écriture. Il serait inutile, et vain, de nier son aspect autobiographique. Cette dimension évidemment, n'a de cesse de me questionner : que faire du risque (ou de la réalité…) égotique de cette démarche ? De son inévitable impudeur ? Ces questions demeurent en suspens, telles des vigies, indispensables. Il m'est apparu nécessaire d’écrire un spectacle comique. L’humour permet, il me semble, de réinvestir positivement un vécu, d’en effectuer une mise à distance (salutaire ?), mais c’est aussi, je crois, le moyen d’inviter l’autre, de lui faire une place. De lui tendre un miroir, où il puisse, si tant est que le reflet y soit juste, trouver un espace pour rire, lui aussi, de sa propre image, de sa propre enfance. Mon projet est de créer un spectacle vif, rythmé et drôle, instantanément créateur d'images, de sensations, et, surtout, se refusant au pathos ou à la complaisance.
Elise Noiraud
Quelle nénette ! pendant 1h15 les personnages de son enfance défilent, la comédienne est super généreuse et ça fait plaisir. On a vraiment bien rigolé surtout avec la prof de chant... Ça fait du bien d'aller dans un petit théâtre confortable pour découvrir de vrais talents ! Bravo Elise
Quelle nénette ! pendant 1h15 les personnages de son enfance défilent, la comédienne est super généreuse et ça fait plaisir. On a vraiment bien rigolé surtout avec la prof de chant... Ça fait du bien d'aller dans un petit théâtre confortable pour découvrir de vrais talents ! Bravo Elise
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