Déchirements

Saint-Ouen (93)
du 25 au 28 avril 2016
1h50

Déchirements

Une pièce qui abordre le thème du suicide par le biais de l'anticipation.
Une pièce qui abordre le thème du suicide par le biais de l'anticipation.

« Une société, un futur. Dans cette société, les gens ne meurent plus que de vieillesse ou d’accident. Le crime, et surtout le suicide, ont été définitivement éradiqués grâce à une modification du génome humain : quand un certain faisceau de neurones s’activent dans le cerveau de celui qui a l’intention de commettre un crime ou un suicide, survient alors une crise d’épilepsie violente qui prévient tout passage à l’acte. Après une première tentative de suicide, l’individu est placé sous surveillance, - la Médiation -, mais reste libre de ses actes. À la deuxième tentative, il est enfermé à vie. Tommy est un jeune homme, Aglaé est une petite fille de 6 ans. Tous deux sont atteints par une mystérieuse tâche noire qui grandit sur leur corps, et les pousse irrésistiblement à trouver un moyen de mettre fin à leurs jours. Tommy commet une première tentative. Échec. Un homme de loi, le Médiateur, suit son cas. Aglaé commet une première tentative. Elle réussit. Pourquoi ? Le Médiateur essaie de lutter contre ces parias suicidaires qui menacent l’ordre de la société toute entière, mais il est lui-même gagné peu à peu par la mystérieuse tâche noire. »

Déchirements traite de la volonté de mourir.

En 2012, le suicide était la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans à travers le monde selon l’OMS. On comprend bien l’acharnement des êtres vivants à vivre, ou survivre, mais l’acharnement d’une partie de l’humanité à mourir reste profondément troublant et mystérieux.

L’intérêt du traitement de ce thème par l’anticipation est de placer les personnages dans une situation extrême, celle d’une société sans crime, sans suicide, et où la mort n’est que très peu présente. Dans cette société les individus sont privés du droit de pouvoir en finir avec la vie. La législation française actuelle ne condamne pas le suicide au pénal, un suicidé qui se rate n’est pas jugé, mais elle interdit néanmoins à un individu qui souhaiterait mourir d’avoir accès à un moyen de mourir sans violence. La loi sur la fin de vie a été réexaminée récemment (en 2014) par le parlement.

« La pensée du suicide est une puissante consolation. Elle aide à bien passer plus d’une mauvaise nuit. » Ainsi parlait Nietzsche (Par Delà le bien et le mal). Mais si cette pensée même du suicide était inutile, puisqu’irréalisable, quelle consolation devrions-nous chercher alors pour bien passer nos mauvaises nuits ? Cette question est posée dans la pièce par les deux personnages principaux, Aglaé et Tommy. Tous deux ne savent pas vraiment ce qu’ils cherchent, peut-être non pas à mourir, à disparaître, mais plutôt à s’échapper d’une société trop autoritaire qui en voulant protéger ses citoyens, les embrigade dans un monde totalement aseptisé.

Déchirements est le deuxième volet d’un cycle de pièces « les Révolutions Passives ». Chaque pièce traite d’un des symptômes induit par une société autoritaire qui poussent les comportements humains à leur extrémité :
- Désorganisés : la violence gratuite. (Encouragement du CNT, 2013)
- Déchirements : le suicide (Aide à la Création du CNT, 2014)
- Dénébuler : l’alcoolisme (Aide à la Création du CNT, 2015)

Par la Compagnie en Déliaison.

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Spectacle terminé depuis le jeudi 28 avril 2016

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