Comment j'ai mangé du chien

le 12 mai 2011
1h30

Comment j'ai mangé du chien

Expression du passage délicat de l’adolescence à l’âge adulte, la pièce évoque ce moment particulier de la vie où le regard des autres sur soi change, où les repères se modifient. Le héros évoque le temps où il a perdu la trace de son enfance, il raconte sa propre disparition. C’est très « russe », tragique mais irrésistiblement drôle !

C’est l’histoire d’un gars qui a existé mais n’existe plus. Pourtant, il est toujours là ! Expression du passage délicat de l’adolescence à l’âge adulte, la pièce évoque ce moment particulier de la vie où le regard des autres sur soi change, où les repères se modifient. Le héros évoque le temps où il a perdu la trace de son enfance, il raconte sa propre disparition. C’est très « russe », tragique mais irrésistiblement drôle !

C’est dans une langue résolument décalée et absurde et dans une énergie tragi-comique, que ce personnage raconte au public des bribes de sa vie. Extrêmement pudique, il semble aller de digressions en digressions pour mieux masquer un désespoir que le spectateur devine, perçoit à travers les récits absurdes et comiques de la discipline militaire ou sa révolte encore présente face aux codes de l’école.

Grichkovets nous apparaît alors comme un nouveau témoin de cette fameuse « âme russe » que nous connaissons, nous Français, à travers le théâtre de Gogol ou de Tchekhov. Le personnage semble en effet un descendant de Platonov, Ivanov ou du Docteur d’Oncle Vania. Un siècle plus tard, il témoigne de ce même sentiment d’absurde face à la vie.

Alors que chacun peut ressentir, par moment, une impression de vacuité, d’inutilité passagère, notre personnage semble réellement bloqué par cette perception. Il est comme écrasé par son incapacité à construire quoi que ce soit dans cette société. Il n’est pas non plus suicidaire, il est handicapé par le sentiment de la finitude et de l’inutilité de toute construction personnelle.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Théâtre de l'Opprimé

78, rue du Charolais 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée
  • Métro : Reuilly - Diderot à 510 m, Dugommier à 683 m, Gare de Lyon à 728 m
  • RER : Gare de Lyon à 470 m
  • Bus : Charles Bossut à 73 m, Rambouillet à 177 m, Gare de Bercy à 350 m, Hôpital Saint-Antoine à 393 m, Paris Gare de Lyon à 395 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de l'Opprimé
78, rue du Charolais 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 12 mai 2011

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 29%
- 20%
Big Mother

Théâtre des Béliers Parisiens

La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

La réunification des deux Corées

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Spectacle terminé depuis le jeudi 12 mai 2011